Les 3 tops et 3 flops de la qualification

Voici notre sélection des 3 tops et flops majeurs de la qualification du GP de Malaisie : d'un gamin de 17 ans au champion du monde, en passant par Ferrari.
- On commence avec les trois flops de cette superbe qualification du GP de Malaisie
perturbée, comme l'année dernière, par la pluie.
Flop n°3 : Williams
Troisième des flops, l'écurie anglaise a décidément du mal quand il
pleut. En 2014, cela avait même été encore pire ici à Sepang. Dans
son duel avec Ferrari, il ne faudrait pas que Williams gâche les
belles opportunités du début de saison. En vitesse de pointe, c'est
moins bien que l'an passé, et côté stratégie, le choix de partir en
pneus full wet et non en pneus intermédiaires a fait perdre du
temps par rapport à Vettel. Bref, c'est très confus.
Flop n°2 : Räikkönen et Ferrari
Sur la deuxième marche, on retrouve un duo habitué aux petits
couacs. Il s'agit de Räikkönen et de Ferrari. Problème de timing
dans les moments importants, petits errements du pilote : difficile
de départager les responsabilités. La Scuderia a lancé le
Finlandais en 5e position dans la file de départ, alors que Vettel
était lui 1er, mais par la suite, Kimi a un peu traîné, notamment
derrière Ericsson. Il n'a pas été très tranchant. C'est en tout cas
ce qu'il se dit au sein de l'écurie. Une nouvelle fois, cela
aboutit à une mauvaise place sur la grille qui condamne
presqu'assurément les chances de Kimi de monter sur le podium.
Flop n°1 : Rosberg
La palme du flop est décernée à Nico Roberg. Un comble pour un
pilote tout de même troisième sur la grille. Mais si Nico a encore
tout le temps devant lui pour lancer sa saison, il est jusque-là
largement dominé par Hamilton. Depuis le début du week-end, il est
fébrile en piste, et là, ce fut encore plus criant sous la pluie.
Jusqu'à demander à son ingénieur quelle trajectoire prendre, sur la
partie sèche ou détrempée... Celui-ci lui a objecté qu'il n'était
pas autorisé à lui répondre, les conseils relatifs au pilotage
étant désormais interdits à la radio. Ce n'est pas la style de
Rosberg de se comporter ainsi. En conférence, il avait la tête du
pilote qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Pour le reste,
l'accuser d'avoir gêné volontairement Hamilton en fin de Q3 est
vraiment tiré par les cheveux. On le voit clairement s'effacer tout
en restant à l'extérieur, ce qui n'est pas des plus logiques.
Hamilton, en avance dans le premier secteur, se préparait
finalement à un second tour rapide. Il l'a confirmé par la suite.
Ceux qui aiment toujours chercher la petite bête ne reculent devant
rien pour inventer des histoires qui n'existent pas.
Fiston Max déjà aussi bien que Papa Jos
- Au tour des tops. Pour la route, un bravo spécial à Marcus
Ericsson, 10e sur la Sauber. Il a été bien aidé par l'arrivée de la
pluie en Q2 (en Q3, il était largué sur le mouillé), mais le
Suédois, plus que moyen l'année dernière, a du mérite. Il se
bat.
Top n°3 : Verstappen
Troisième de nos tops de cette qualification, le jeune Max
Verstappen a définitivement balayé les doutes concernant sa
capacité à piloter une F1. Sur un tracé qu'il ne connaissait pas,
sous la pluie qu'il a peu expérimentée, il a été impeccable,
réalisant le 6e chrono, devant les Williams et à quelques petits
dixièmes de la deuxième ligne de la grille de départ. C'est la
deuxième meilleure qualification de Toro Rosso depuis presque deux
ans. A noter, pour la petite histoire, que le fiston Max égale à
son 2e gp la meilleure place sur la grille de son père Jos (Spa
1994) en 106 GP... Gonflé le gamin de 17 ans !
Top n°2 : Hamilton
Lewis Hamilton est notre 2e top du jour. Comme il y a un an,
exactement sous la même pluie, l'Anglais a encore une fois signé la
pole position. L'Anglais est un des as de la pluie, ce n'est pas
nouveau. Sa détermination et son calme (nouveau) en dehors du
cockpit se retrouve derrière le volant. Il évolue avec une autorité
évidente. Le battre cette année sera dur voire impossible. Dans son
tour, il a magistralement récupéré une dérobade de sa Mercedes.
Top n°1 : Vettel
Au sommet du podium des tops trône un quadruple champion du monde.
Là-encore, 2015 ressemble étonnamment à 2014. L'an passé déjà,
Vettel avait réalisé un exploit, sous la pluie, en s'intercalant
entre les Mercedes et en échouant à 55 millièmes d'Hamilton. Passé
chez Ferrari, il refait le même coup en 2015, à 74 millièmes cette
fois. Sebastian adore la pluie. Ce chrono-là, face à une Mercedes
que l'on sait plus dominatrice que l'an passé, est une vraie
performance de premier plan. Plus encore qu'en 2014.


