Les 3 tops et 3 flops de la qualification

Publié le 28 mars 2015 à 15:13
Mis à jour le 29 novembre 2020 à 04:13
Les 3 tops et 3 flops de la qualification

Voici notre sélection des 3 tops et flops majeurs de la qualification du GP de Malaisie : d'un gamin de 17 ans au champion du monde, en passant par Ferrari.

- On commence avec les trois flops de cette superbe qualification du GP de Malaisie perturbée, comme l'année dernière, par la pluie.
Flop n°3 : Williams
Troisième des flops, l'écurie anglaise a décidément du mal quand il pleut. En 2014, cela avait même été encore pire ici à Sepang. Dans son duel avec Ferrari, il ne faudrait pas que Williams gâche les belles opportunités du début de saison. En vitesse de pointe, c'est moins bien que l'an passé, et côté stratégie, le choix de partir en pneus full wet et non en pneus intermédiaires a fait perdre du temps par rapport à Vettel. Bref, c'est très confus.
Flop n°2 : Räikkönen et Ferrari
Sur la deuxième marche, on retrouve un duo habitué aux petits couacs. Il s'agit de Räikkönen et de Ferrari. Problème de timing dans les moments importants, petits errements du pilote : difficile de départager les responsabilités. La Scuderia a lancé le Finlandais en 5e position dans la file de départ, alors que Vettel était lui 1er, mais par la suite, Kimi a un peu traîné, notamment derrière Ericsson. Il n'a pas été très tranchant. C'est en tout cas ce qu'il se dit au sein de l'écurie. Une nouvelle fois, cela aboutit à une mauvaise place sur la grille qui condamne presqu'assurément les chances de Kimi de monter sur le podium.
Flop n°1 : Rosberg
La palme du flop est décernée à Nico Roberg. Un comble pour un pilote tout de même troisième sur la grille. Mais si Nico a encore tout le temps devant lui pour lancer sa saison, il est jusque-là largement dominé par Hamilton. Depuis le début du week-end, il est fébrile en piste, et là, ce fut encore plus criant sous la pluie. Jusqu'à demander à son ingénieur quelle trajectoire prendre, sur la partie sèche ou détrempée... Celui-ci lui a objecté qu'il n'était pas autorisé à lui répondre, les conseils relatifs au pilotage étant désormais interdits à la radio. Ce n'est pas la style de Rosberg de se comporter ainsi. En conférence, il avait la tête du pilote qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Pour le reste, l'accuser d'avoir gêné volontairement Hamilton en fin de Q3 est vraiment tiré par les cheveux. On le voit clairement s'effacer tout en restant à l'extérieur, ce qui n'est pas des plus logiques. Hamilton, en avance dans le premier secteur, se préparait finalement à un second tour rapide. Il l'a confirmé par la suite. Ceux qui aiment toujours chercher la petite bête ne reculent devant rien pour inventer des histoires qui n'existent pas.

Fiston Max déjà aussi bien que Papa Jos

- Au tour des tops. Pour la route, un bravo spécial à Marcus Ericsson, 10e sur la Sauber. Il a été bien aidé par l'arrivée de la pluie en Q2 (en Q3, il était largué sur le mouillé), mais le Suédois, plus que moyen l'année dernière, a du mérite. Il se bat.
Top n°3 : Verstappen
Troisième de nos tops de cette qualification, le jeune Max Verstappen a définitivement balayé les doutes concernant sa capacité à piloter une F1. Sur un tracé qu'il ne connaissait pas, sous la pluie qu'il a peu expérimentée, il a été impeccable, réalisant le 6e chrono, devant les Williams et à quelques petits dixièmes de la deuxième ligne de la grille de départ. C'est la deuxième meilleure qualification de Toro Rosso depuis presque deux ans. A noter, pour la petite histoire, que le fiston Max égale à son 2e gp la meilleure place sur la grille de son père Jos (Spa 1994) en 106 GP... Gonflé le gamin de 17 ans !
Top n°2 : Hamilton
Lewis Hamilton est notre 2e top du jour. Comme il y a un an, exactement sous la même pluie, l'Anglais a encore une fois signé la pole position. L'Anglais est un des as de la pluie, ce n'est pas nouveau. Sa détermination et son calme (nouveau) en dehors du cockpit se retrouve derrière le volant. Il évolue avec une autorité évidente. Le battre cette année sera dur voire impossible. Dans son tour, il a magistralement récupéré une dérobade de sa Mercedes.
Top n°1 : Vettel
Au sommet du podium des tops trône un quadruple champion du monde. Là-encore, 2015 ressemble étonnamment à 2014. L'an passé déjà, Vettel avait réalisé un exploit, sous la pluie, en s'intercalant entre les Mercedes et en échouant à 55 millièmes d'Hamilton. Passé chez Ferrari, il refait le même coup en 2015, à 74 millièmes cette fois. Sebastian adore la pluie. Ce chrono-là, face à une Mercedes que l'on sait plus dominatrice que l'an passé, est une vraie performance de premier plan. Plus encore qu'en 2014.

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