Essais F1 2025 : à quoi servent ces "grilles" sur les monoplaces ?
Durant les essais hivernaux de Formule 1, il est fréquent de voir les monoplaces affublées d'impressionnants et étranges treillis de capteurs. Mais à quoi exactement servent ces grilles ? Les explications de Sport Auto.
Ces treillis peuvent se fixer à plusieurs endroits
Lors d’une séance d’essais (par ici le programme de Bahreïn
2025), il est probable de voir une monoplace équipée de tout un
arsenal de capteurs aérodynamiques. C’est que l’on
appelle un treillis.
Celui-ci est constitué
d’un châssis métallique léger où sont fixés
des capteurs reliés à une centrale de
gestion et d’enregistrement de données. Les utilisations
de ces treillis sont multiples et permettent d’engendrer des
données afin d’optimiser les performances des
monoplaces d’une écurie.
Pour faire simple, le treillis peut servir afin de mesurer
plusieurs données : la vitesse de l’air, sa
pression, son angle d’écoulement mais aussi sa température sur des
zones spécifiques de la voiture.
Pour ce faire, les capteurs doivent recueillir des datas à
plusieurs endroits. Les ingénieurs scrutent
particulièrement les données qui concernent le sillage des pneus et
de la carrosserie mais aussi sur les petits appendices et les
ailerons.
C’est à ce moment-là que les treillis
interviennent. Ils viennent se fixer à plusieurs endroits
de la monoplace : à l’avant ou l’arrière des pneus mais
aussi au niveau des pontons ou encore derrière le diffuseur ou
l’aileron arrière. De plus, un treillis peut soit être fixe, soit
se déplacer verticalement lorsque la monoplace est en
piste.
Quel est le rôle du pilote ?
Si les équipes effectuent des heures de tests en soufflerie,
rien n’indique que les données recueillies en piste seront
identiques. Il faut donc tester durant les essais
le package aéro de la voiture.
La mission du
pilote, bien que simple sur papier, est prépondérante : rouler à
une vitesse constante dans la plus longue ligne droite du circuit.
Les capteurs vont ainsi enregistrer le sillage
complet du pneu et les turbulences créées sur le reste de
la monoplace.
Les données vont permettre de créer une carte
aérodynamique avec plusieurs couleurs en fonction de la
vélocité de l’écoulement de l’air. C’est à ce moment-là que les
ingénieurs observent si les données en piste
correspondent à celles de la soufflerie. Si ce
n'est pas le cas, c'est aux aérodynamiciens à trouver le fond du
problème et le corriger.
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