Villeneuve deteste copieusement Richards
Cette semaine, Jacques Villeneuve avait convié la presse dans le
chalet de son ami Craig Pollock, prés de la station de ski de
Villars. Pour la première fois depuis qu'il n'est plus chez BAR, il
s'exprime, et son ancien patron David Richards en prend pour son
grade.
"Quand Richards est arrivé chez BAR, j'avais malheuresement un
contrat avec cette équipe," explique-t-il. "S'il n'y en avait pas
eu je serais parti sur le champ. Il est très dur de parler chaque
jour avec quelqu'un qui veut vous détruire. C'en est même
épuisant"
"Il s'est foutu de ma gueule. Richards a continué à me dire qu'il
voulait travailler avec moi, que nous trouverions un accord. Il me
l'a même répété pendant le week-end d'Indianapolis, et deux jours
plus tard il a annoncé l'arrivée de Sato."
"Au niveau de l'argent, il a fait une offre insultante. Il esperais
peut-être que cela me ferais partir, mais j'ai fait une autre
offre. Il n'y a jamais répondu. C'est pour cela qu'après l'annonce
de Sato, j'ai décidé de ne pas courir au Japon : j'ai été vexé par
un tel manque de respect."
"Ce qui est le plus déconcertant, c'est que quand j'ai dis à BAR
que je ne prendrais aps le volant au Japon, ils n'ont même pas
essayé de me faire changer d'avis...," conclut Villeneuve. "Et
Richards a continué avec sa démolition, même après Suzuka. Mais
cela ne m'étonne pas : je sais qu'il a adopté la même stratégie
quand a voulu se débarasser de certains pilotes en rallye."


