Trois questions à Fernando Alonso

Publié le 28 juillet 2003 à 13:23

Fernando Alonso, hélas victime d'un problème mécanique pour la deuxième fois d'affilée à Silverstone, répond à quelques questions avant le Grand prix d'Allemagne, qui aura lieu ce week-end sur le circuit d'Hockenheim.
Fernando, c'est la première fois que vous allez emprunter le nouveau circuit de Hockenheim (NDLR: Le circuit a changé en 2002, année où Alonso était essayeur chez Renault). Combien de temps ça prend pour appréhender un nouveau tracé ?
Pas très longtemps, à vrai dire. Pour y être complètement habitué, je pense que je mettrai six ou sept tours. Je ne pense pas que cette méconnaissance soit un désavantage...d'autant que nous avons la séance supplémentaire du vendredi matin. Cela ne m'inquiète pas.
Les températures sont souvent très élevées à Hockenheim. Est-ce bon pour la voiture et pour vos pneus Michelin ?
Vous savez, on ne peut jamais en être sûr à l'avance. A priori, les températures plus élevées avantagent nos pneus. D'ailleurs, dans les conditions chaudes de Barcelone et de la Malaisie, la voiture a très bien roulé. Le nouveau package aérodynamique que nous avons étrenné à Silverstone nous a permis de gagner en compétitivité et, en Allemagne, nous devrions avoir de nouvelles pièces pour le moteur. Je pense que nous devons nous fixer pour objectif le podium.
Hockenheim est un circuit qui permet les dépassements. Après le spectacle offert par le GP de Grande-Bretagne, pensez-vous que nous allons encore assister à une course très animée ?
J'espère bien ! Silverstone était très enthousiasmant pour tous les spectateurs. Le show est important, pour les fans comme pour les pilotes. La lutte est très serrée devant, et chaque équipe affiche des forces dans des domaines différents. Je pense que nous risquons de voir une course aussi mouvementée à Hockenheim.
D'aprés un commuuniqué RenaultF1

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