Michael Schumacher : cette incroyable statistique égalée par Lando Norris

Quelle statistique dans l'histoire de la Formule 1 peut bien lier Lando Norris et Michael Schumacher ?

GP du Mexique F1 2205 : Lando, Force 10 !

S'agit-il de kilomètres parcourus ? De tours accomplis dans une position particulière ? De pole positions ? Dans la famille des chiffres rocambolesques, je demande : les victoires ! En effet, Lando Norris a égalé une statistique aussi impressionnante qu'inattendue, autrefois la seule propriété d'un certain Michael Schumacher.
Mais plus depuis le Grand Prix du Mexique 2025. Victorieux avec la manière sur l'Autodromo Hermanos Rodriguez de Mexico, avec à la clé la reprise de la tête du Championnat du monde des Pilotes devant Oscar Piastri, le Britannique a signé le dixième succès de sa carrière dans la discipline-reine, entamée en 2019.
Dix trophées de vainqueur, soit autant que, par exemple, que Jody Scheckter, qui glana le titre mondial avec la Scuderia Ferrari en 1979. Ou bien James Hunt, le légendaire Champion du monde 1976 au détriment de Niki Lauda. Ou encore Ronnie Peterson, Gerhard Berger ou Valtteri Bottas. Mais, bref, ce n'est pas de cela dont il s'agit !

Lando Norris l'égal de Michael Schumacher ?

Comme l'a très justement noté le magazine Autosport (voir leur post Instagram ci-dessous), Lando Norris a rejoint au panthéon de la F1 l'un de ses plus illustres membres, Michael Schumacher. Car le palmarès, certes encore frêle, du pilote de 25 ans possède un jolie particularité : ses dix premières victoires en F1 ont été acquises... sur dix circuits différents.
Après avoir loupé le coche sous une pluie battante au Grand Prix de Russie 2021, Norris avait dû patienter jusqu'en 2024 et Miami pour débloquer son compteur. Depuis lors, boosté par une écurie de Woking revenue à son meilleur niveau, il a enchaîné les lauriers avec les Pays-Bas (Zandvoort), Singapour (Marina Bay) et Abou Dhabi (Yas Marina) la saison dernière.
En 2025, la liste s'est donc allongée avec l'Australie (Melbourne), Monaco, l'Autriche (Red Bull Ring), la Grande-Bretagne (Silverstone), la Hongrie (Hungaroring) et le Mexique (Mexico). Dix succès, dix pistes différentes. Comme Schumacher.
Remontons donc le temps, à ses premières années en F1. A l'inverse de Norris, le "Kaiser" débloqua son futur impressionnant palmarès dès sa deuxième saison en l'emportant dans son "jardin" de Spa-Francorchamps, en 1992.
Au volant d'une Benetton toujours plus véloce, il ajouta une deuxième couronne au Portugal (Estoril), en 1993, comme pour mieux annoncer la déferlante à venir. En 1994, alors qu'Ayrton Senna souffre sur une Williams plus rétive qu'espéré, Schumi empile les victoires comme les perles : Brésil (Interlagos), Pacifique (Aïda), Saint-Marin (Imola, de sinistre mémoire), puis Monaco. Après une deuxième place à Barcelone, il reprend au Canada (Montréal) et en France (Magny-Cours). Avant de terminer la saison avec deux nouvelles rasades de Champagne en Hongrie puis à Jerez, théâtre du Grand Prix d'Europe.

Après une nouvelle deuxième place à Suzuka, le Grand Prix d'Australie, à Adélaïde, s'est conclu par le titre mondial pour Schumacher, malgré un abandon après ce bizarre accrochage avec son dernier rival pour le titre, Damon Hill...

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