F1 - Sarkozy défend le Grand Prix de France

Publié le 28 avril 2012 à 08:29
Mis à jour le 29 novembre 2020 à 08:41
F1 - Sarkozy défend le Grand Prix de France

Nicolas Sarkozy estime que François Hollande a tort de proposer un nouvel examen du Grand Prix de France. Il se prononce en faveur de la course.

François Hollande a annoncé qu'en cas d'élection, il réexaminera le dossier du Grand Prix de France. Le candidat socialiste s'oppose à un financement par l'Etat. Le projet évoqué par François Fillon ne prévoit pourtant pas d'engagement par l'Etat, qui serait simplement caution du Groupement d'Intérêt Public.
Nicolas Sarkozy estime qu'entrer dans de nouvelles négociations, alors que le projet est presque bouclé, serait néfaste.
« Réexaminer les dossiers, faire une commission et réfléchir, ce n'est pas un projet, » indique le Président candidat dans L'Equipe. « Ça passe vite cinq ans, il vaut mieux être prêt avant. »

Sarkozy évoque des bénéfices

François Fillon a souhaité un projet vertueux sur le plan économique. Nicolas Sarkozy pense qu'un investissement public a du sens, grâce aux retombées sur l'économie locale.
« M. Hollande ignore qu'un Grand Prix ramène de l'argent, comme tous les grands événements sportifs, » souligne-t-il. « Il ne faut pas avoir une vision étriquée. »

« Il faut que l'on ait un Grand Prix »

La France a désormais une présence importante en F1, avec les succès de Renault grâce à Red Bull, et trois pilotes titulaires. Nicolas Sarkozy pense que la France se doit d'avoir sa présence au calendrier.
« On se bat pour ça, même si c'est en alternance avec la Belgique, » précise-t-il. « Nous sommes un pays qui a deux constructeurs automobiles mondiaux, Renault et PSA, et maintenant trois jeunes pilotes français prometteurs en F1. Il faut que l'on ait un Grand Prix. »
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