F1 - Hollande veut « rééxaminer » le GP de France

François Hollande souhaite une concertation sur le Grand Prix de France. Le candidat socialiste refuse un effort financier de l'Etat.
Le projet de retour du Grand Prix de France au Paul Ricard est avancé. François Fillon, très impliqué dans le projet, a confirmé les détails et Bernie Ecclestone a indiqué qu'il ne reste plus qu'à signer l'accord.
François Hollande ne s'oppose pas à la course mais s'il est élu, il refusera un engagement financier de l'Etat.
« Une décision a été prise en fin de mandat par le Premier ministre, des sommes ont été annoncées - on parle de 20 millions d'euros - mais on ne sait pas si elles sont déjà engagées, » indique François Hollande dans L'Equipe. « Il y aura une concertation à avoir au lendemain de l'élection présidentielle pour faire en sorte que (...) ce soit coordonné et organisé. »
Pas d'effort financier de l'Etat
Des rumeurs indiquent que le contrat du Grand Prix de France pourrait être signé avant le deuxième tour de l'élection présidentielle.
« Il y a eu trop d'empressement sur le dossier du Grand Prix de France de Formule 1, » indique-t-il. « Nous le réexaminerons si nous sommes élus. »
« Je ne pense que ce soit à l'État de faire quelque effort financier que ce soit. Il y a suffisamment d'urgences pour ne pas considérer qu'il y ait des dizaines de millions d'euros à consacrer au Grand Prix. »
Le candidat socialiste ne précise pas son souhait sur l'organisation d'un Grand Prix en France. En 2009, il estimait que la F1 « n'a plus sa place » dans le monde du sport.
Le projet place l'Etat en caution
François Fillon a évoqué un « projet vertueux » sur plusieurs plans, notamment sur l'aspect économique.
Le financement évoqué par le Premier Ministre ne comprend pas d'investissement de l'Etat. Il serait en revanche caution du Groupement d'Intérêt Public, chargé de l'organisation.
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