F1 - Plus de Sprints et la grille inversée dans le futur ?
Allons-nous assister à davantage de Sprints en Formule 1 dans un futur proche ? Le concept de la grille inversée, populaire dans les formules de promotion, pourrait-il aussi débarquer au sommet de la pyramide ?
Stefano Domenicali, le PDG de la Formule 1, ne manque pas d'ambitions pour la catégorie-reine du sport automobile...
La grille de départ inversée en F1 ?
Interrogé par The-Race, l'ancien team principal
de la Scuderia Ferrari a fait part de son intention de
faire évoluer le format des courses Sprint à
l'avenir. Il envisagerait également des changements
radicaux, tels que l’inversion des grilles de
départ et une nette augmentation du nombre
d’épreuves courtes en cours de saison.
Le Sprint, introduit pour la première fois en 2021
lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, consiste en une course
courte disputée le samedi, servant à établir la grille de
départ pour la course principale du dimanche.
En l'espace d'une poignée de saisons, le format semble avoir gagné
sa place au sein du calendrier. Rien qu'en 2025, ce sont pas moins
de six Grands Prix qui accueillent une épreuve
raccourcie, la dernière en date sur le toboggan de
Francorchamps.
Si d’autres catégories utilisent volontiers les Sprints, la
F1 est longtemps restée plus
frileuse, et les débats ne manquent pas.
Les réserves exprimées par certains ne freinent pourtant pas
Domenicali. Bien au contraire, il envisage désormais
d’augmenter le nombre de courses, voire d’y
intégrer une grille inversée, un procédé déjà
familier en F2 et en F3.
Vers plus de Sprints en F1 ?
"Nous discutons avec les pilotes, les équipes et la FIA pour
voir si l’on peut appliquer ce format à plus d’épreuves",
explique l'Italien dans des
propos recueillis par The-Race. "Je suis prêt
à proposer de nouveaux formats, de nouvelles idées, pas seulement
plus de Sprints."
Selon lui, écouter le public est
essentiel pour redonner de l’élan à ces courses, notamment sur la
question controversée de la grille inversée : "Il faut oser
essayer, sans craindre les erreurs. Le Sprint, quel que soit son
format, est l’avenir."
Interrogé sur la possibilité
d’avoir des Sprints lors de chaque week-end, à
l’image de ce qui se pratique déjà en MotoGP, le PDG
reste toutefois mesuré : "Il y a une marge entre les six
courses actuelles et 24 possibles". La F1 a en effet
convenu qu'organiser 24 courses à l'année représente un équilibre à
la fois sportif et commercial, défendu depuis deux ans.
"Avec seulement 24 courses par an, nous devons réussir à
générer du contenu captivant", explique-t-il.
Source : The-Race



