Bourdais une course d'attente

Publié le 22 mars 2008 à 10:56
Mis à jour le 21 novembre 2020 à 00:06

On vous a vu vous pencher vers votre disque de frein avant gauche, dans la garage...
Ah bah, oui, vu qu'il a lâché pendant mon tour de qualification. Au moment de freiner, la pédale est allée au plancher, et lorsque la voiture a été ramené dans le stand, j'entendais "cloc cloc".
Ca fait beaucoup tout de même. Deux problèmes moteur, les freins...
Oui, on peut le dire, ça fait beaucoup. C'est notre point faible aujourd'hui : le manque de fiabilité.
Hier, vous avez très peu tourné, mais ce matin, vous avez tout de suite retrouvé immédiatement le bon rythme.
Oui, effectivement, j'ai pu voir que cela ne m'avait pas trop pénalisé au niveau du rythme sur un tour. Mais pas contre, je vais prendre le départ de la course demain sans connaître son comportement sur les longs runs avec beaucoup d'essence. Je vais devoir me fier à ce que mon équipier Vettel a ressenti.
Pensez-vous que ses conclusions puissent finalement vous convenir ?
Non, car il n'y a aucune comparaison possible. La piste et les conditions évoluent tellement.
Finalement, vous vous trouvez dans la même situation que la veille de votre premier grand prix, il y a une semaine. Cela s'était bien fini. Donc vous gardez espoir.
Je vais devoir faire la même course, d'attente. Ce sera souvent le cas cette année, pour nous.
Cette piste est connue pour être le juge de paix pour l'aéro d'une F1. Comment jugez votre Toro Rosso sur celui-ci?
Nous sommes pas mal. Mais on voit bien que nous manquons d'aéro. D'appui, de finesse par rapport aux monoplaces 2008. Je décide souvent de rouler avec moins d'appui que les autres et même que Vettel car en course, cela nous permet de maintenir nos adversaires derrière nous et de passer de voitures plus fines que la nôtre.
La pluie pourrait perturber le GP demain. L'espérez-vous ?
Non. Ce ne serait pas à notre avantage. A cause de notre charge aéro insuffisante.

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