F1 - Giovinazzi a cru à une blague

Il est l'invité de dernière surprise que personne n'attendait. Antonio Giovinazzi s'apprête à disputer son premier Grand Prix chez Sauber. Le pilote d'essais de Ferrari a été appelé pour remplacer Pascal Wehrlein. Ce dernier n'a pas une assez bonne condition physique. Son accident à la Course des Champions lui a provoqué des douleurs au dos, qui l'ont privé de la première semaine d'essais, mais aussi de sa préparation physique. Il a choisi de renoncer vendredi soir. Giovinazzi n'a appris qu'il le remplaçait que quelques heures avant de monter dans la monoplace.
« J'ai revu un SMS de Ferrari et de mon manager ce matin, » a déclaré Giovinazzi au site officiel de la F1. « En fait ils m'ont informé hier soir, mais c'était trop tard pour moi, j'étais déjà couché, donc je ne l'ai appris que ce matin quand je me suis réveillé. (rires) »
Il lui a fallu du temps pour réaliser : « Ma première pensée, ça a été : quelqu'un me fait une blague, » s'amuse Giovinazzi. « Puis finalement j'ai réalisé que tout était vrai. Je suis allé sur la piste immédiatement, pour parler avec les ingénieurs de mon équipe. Et j'ai encore du mal à croire que je suis là. C'est un rêve d'enfance qui devient réalité subitement ! »

Giovinazzi a vite été performant

Le défi était immense pour Antonio Giovinazzi. Il n'a eu qu'une seule séance pour découvrir le circuit. En qualifications, il a pris la 16ème place.
« Evidemment, j'étais un peu nerveux parce que je ne connais pas la piste, donc c'est allé vite pour moi de la dernière séance directement aux qualifications, » explique Giovinazzi. « Et je pense que j'ai réalisé une bonne performance. Je n'étais qu'à quelques dixièmes de mon équipier, donc je suis vraiment content de la journée. »
La course sera un nouveau défi : « Demain, ça sera une journée difficile, » reconnaît Giovinazzi. « Tout le monde sait que cette piste est un peu particulière et que tout peut arriver, donc mon objectif pour demain est de prendre un bon départ, de ne pas faire d'erreur en course et de la finir. Evidemment, si le rêve se poursuit, ça serait finir dans les points, mais vu que je vis un peu un rêve en ce moment, pourquoi pas ? (rires). »