Rolls-Royce diesel? "No!"

Bentley réalisait en mars un grand sondage auprès des clients et des fans pour améliorer le concept-car du SUV EXP 9 F. Nous ne connaissons pas encore les retours, mais nous savons que Rolls-Royce a fait la même chose. Le double R a posé une question à ses clients concernant l’installation d’un diesel à bord d’une dame de Goodwood. Réponse immédiate des habitués de la marque: plutôt mourir. Selon un "interne" de Rolls-Royce, cité par autocar.co.uk, la clientèle "n’accepte pas le compromis", malgré l’apport "de couple à bas régime" d’un moteur diesel. Pour les clients, la messe est dite: "s'ils (Rolls-Royce) approchent un diesel d’une Rolls-Royce, nous ne l’achèterons pas!".

L'essence, c'est tout

Rolls-Royce ne s’alignerait pas, par respect pour le client (roi) qui se manifeste, sur la stratégie prévue par Aston Martin et Bentley. En effet, les deux "compatriotes" ont admis l’hypothèse du diesel à l'avenir. Pour Aston Martin, un V12 essence intégrerait le prochain SUV encore en développement, mais serait bien soutenu par une mécanique à l’huile lourde. Bentley, sous le patronage de Volkswagen, aurait bien le choix chez son propriétaire allemand pour meubler l’avant de son futur "déplaçoir" haut perché.
Du coté de chez Rolls-Royce, filiale de BMW, les récents triturbo diesel développés à Munich pour la gamme M (M550d par exemple, 381 ch – 740 Nm) rendraient ce service avec talent.

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