F1 - Le V6 Renault a gagné deux dixièmes

Renault a apporté des nouveautés sur son groupe propulseur à Bakou, qui ont fait gagner deux dixièmes au tour. Red Bull était satisfaite des changements.
Renault a apporté de légères modifications à son groupe
propulseur à Bakou. Le gain est de deux deuxièmes au tour et Red
Bull a été satisfaite de ces progrès.
« On a mis une petite évolution, » a expliqué Alain Prost,
consultant et ambassadeur de Renault, dans La Grille sur Canal +
. « C'est à peu près deux dixièmes au tour. En termes de
performances ce sont vraiment des progrès
intéressants. Apparemment, chez Red Bull, Max et Daniel sont
contents. »
« C'est un vrai étalon. Quand ils sont contents, ça veut dire
que ça doit être très bien, parce que ce n'est pas toujours le cas
! »
Red Bull a souvent émis des critiques par le passé, mais Alain
Prost souligne l'attitude de l'équipe ce week-end : « J'aime
bien les gens exigeants quand ils sont objectifs. Là, ils ont été
objectifs parce qu'ils ont remercié, en disant que c'était bien.
C'est important. »
Des progrès mais pas de nouveauté majeure
Red Bull espérait de grosses nouveautés à Montréal et à Bakou.
Renault n'en aura pas cette année. Le motoriste français
préfère faire profil bas cette saison, même si les progrès sont
réguliers selon Cyril Abiteboul.
« Il y a eu de la spéculation, une forme d'attente pour que
nous fassions la même chose que l'an dernier sur le moteur, des
nouveautés majeures visibles par tout le monde, en particulier chez
nos clients, je pense qu'ils attendaient la même chose, » a
expliqué le directeur général de Renault Sport Racing en conférence
de presse à Bakou. « Malheureusement, ce n'est pas le
cas. »
« Mais si je dis que ce n'est pas le cas, ce n'est pas parce
qu'il n'y a aucun progrès. Il y a des progrès. Ce week-end, le
moteur gagne deux dixièmes. Nous ne pensions pas beaucoup parler de
ça mais je pense que cette clarification est nécessaire. »
« Et ces nouveautés arrivent malgré le fait que nous ne
changeons pas le moteur. C'est très important de déconnecter
différents aspects. C'est comme sur le châssis. Toutes les équipes
apportent de grosses nouveautés, nous faisons la même chose mais
sur le moteur, il n'y aura pas de baguette magique. »
Chez Renault, le châssis reste le point faible : « On a eu pas
mal de problèmes (à Bakou), » reconnaît Alain Prost. « On
a été un peu moins performants que ce qu'on pensait sur le châssis.
L'essentiel, c'est de progresser. »


