F1 - Red Bull accepte le programme de Renault

Red Bull comptait sur un moteur Renault modifié à Montréal ou à Bakou. Le motoriste français a douché les espoirs de son client : le groupe propulseur évoluera peu cette année, et il faudra attendre 2018 pour des nouveautés significatives. Red Bull accepte cette situation.
« C’est une décision de Renault, » a déclaré Christian Horner, le patron de l’équipe, au site officiel de la F1. « Nous prendrons ce qui sera possible, quand ce sera possible, évidemment nous préférerions que ce soit rapide ! »
« Nous savions que Montréal serait difficile, comme les deux prochaines courses, l’Azerbaïdjan et l’Autriche. »

Des progrès restent possibles

Renault a prévu de faire évoluer son moteur par petites touches. Chez Red Bull, les deux pilotes ont déjà deux groupes propulseurs entiers, sauf Max Verstappen, qui n'a utilisé qu'une batterie pour le moment. Le troisième moteur devrait être lancé au Red Bull Ring et l'équipe espère qu'il y aura de petites évolutions. Des progrès sont aussi possibles avec le carburant. Red Bull est liée à Esso et Renault à BP, ce qui peut donner des résultats différents.
« Nous lancerons probablement notre prochain moteur en Autriche, et nous espérons un petit boots grâce à notre fournisseur de carburant, ExxonMobil, qui a fait un excellent travail pour trouver des performances, » précise Horner. « Il y a pas mal de potentiel dans ce domaine. »
Et même si Renault n’a pas prévu de nouveauté notoire, Red Bull espère quand même des progrès : « On essaie toujours dans tous les domaines. Je ne pense pas que Renault a abandonné pour cette année, c’est ce qu’ils nous ont dit. »