F1 - Surchauffe : Mercedes a un souci de concept

Mercedes reconnaît avoir été « un peu optimiste » dans le système de refroidissement de sa monoplace. Cela a nuit a ses performances à Spielberg.
Lewis Hamilton et Valtteri Bottas ont dû limiter leurs
performances pour éviter une surchauffe du groupe propulseur au Red Bull
Ring. Les températures étaient élevées et Mercedes avait anticipé un week-end difficile. L'équipe admet
que le refroidissement de la monoplace n'est pas optimal en raison
de son concept. Mercedes a mis à mal cet aspect, afin de favoriser
l'aérodynamique.
« Fondamentalement, la voiture n'a pas des radiateurs assez
grands et nous avons été un peu optimistes sur le système de
refroidissement, » reconnaît Andrew Shovlin, le responsable de
l'ingénierie en piste de Mercedes, dans une vidéo publiée par
l'équipe. « Il n'a pas apporté les résultat que nous
espérions, et cela signifie que nous aurons du mal à maintenir (des
températures) suffisamment fraiches dans les courses où la chaleur
sera forte, afin de garder des températures assez fraîches sur le
groupe propulseur pour ne pas l'endommager. »
« Nous travaillons sur les systèmes, avant l'Autriche, pour
corriger le problème et il devrait y avoir des progrès. Mais c'est
vraiment lié au concept de base de la voiture, nous voulions d'un
package très, très resserré, et nous cela donne un ensemble qui
pêche côté refroidissement. »
Mercedes espère des progrès rapidement : « Nous avons de
nombreux projets autour de ce problème de refroidissement en
particulier, afin d'améliorer la situation, » explique
Shovlin. « Ce travail a débuté bien avant le week-end de
course en Autriche et beaucoup de gens s'en occupent. Nous allons
trouver une solution et faire des progrès. »
Mercedes a dû limiter les performances
Un moteur qui surchauffe peut rencontrer des problèmes
techniques. Mercedes a donc dû trouver des solutions pour limiter
le phénomène au Red Bull Ring.
« On peut améliorer le refroidissement en agrandissant les
ouvertures dans la carrosserie, » explique Shovlin. « Il faisait 35
degrés en Autriche, donc les ouvertures étaient au maximum sur la
voiture. Donc nous étions à la limite. A ce stade, les options
étaient limitées. »
Mercedes avait encore deux moyens à sa disposition, mais ils
nuisaient clairement aux performances : « On peut commencer à
faire du lift and coast, c'est quand le pilote arrive au bout d'une
ligne droite et qu'il relâche l'accélérateur (plus tôt que
prévu), » explique Shovlin. « Ensuite, il freine un peu
plus tard et il y a un moment où la voiture est en roue libre dans
le virage, le moteur ne travaille pas et cela fait pas mal chuter
les températures. »
« Mais comme vous l'avez vu en course, nous avons dû demander
aux pilotes de porter cette distance à 400m par tour et c'est pour
cela que l'influence sur les performances a été si
importante. »
« On peut aussi réduire légèrement la puissance, pour que (le
moteur) génère moins de chaleur, mais (...) on perd en performance
en ligne droite. Donc cela nous a vraiment limités en
Autriche. »


