L'équipe Mercedes fabrique 1000 respirateurs par jour !

La F1 a lancé le Projet Pitlane pour produire du matériel médical nécessaire dans la lutte contre le coronavirus (COVID-19). Il y a quelques jours, l'équipe de F1 Mercedes a annoncé être apte à fabriquer des respirateurs, via sa division HPP, habituellement dédiée à fabriquer les moteurs pour l'équipe du constructeur, ainsi que Racing Point et Williams.
Un premier modèle de système de respiration assistée CPAP, qui permet une ventilation en pression positive continue, avait été validé par les autorités de santé britannique. La semaine dernière, les ingénieurs de Mercedes et University College de Londres (UCL) ont fait valider un second modèle, qui réduit la consommation d'oxygène de 70%.
Mercedes HPP est désormais apte à fabriquer jusqu'à 1000 respirateurs par jour, en utilisant 40 machines qui servent habituellement pour les pistons et les turbo des moteurs de F1 ! Toute l'usine a été réorganisée pour répondre à la demande. Le gouvernement britannique souhaitait que les industries du pays fabriquent 10 000 appareils.

Mercedes rend publics les plans de son appareil CPAP

Mercedes met à disposition de tous les fabricants et de tous les gouvernements les plans de son appareil, pour qu'ils puissent se lancer à leur tour dans la production de respirateurs. Tous les matériaux et les outils utilisés sont précisés. Le but est d'aider à lutter contre la pandémie de coronavirus.
« Depuis l'annonce du projet, nous avons reçu un nombre incroyable de demandes sur l'appareil CPAP, des quatre coins du monde, » déclare Andy Cowell, le responsable de Mercedes HPP. « Publier les détails de la conception et de la fabrication permettra à des entreprises du monde entier de produire ces appareils rapidement et dans les proportions nécessaires pour soutenir la réponse mondiale au Covid-19. »
Les machines CPAP sont utilisées pour les patients souffrant de difficultés respirateurs. Elles permettent d'envoyer un mélange d'air et oxygène avec une pression continue, par la bouche et le nez, ce qui permet d'augmenter le taux d'oxygène dans le système sanguin. Des respirateurs plus invasifs envoient directement l'air dans les poumons, mais ils nécessitent la prise de sédatifs puissants et le placement d'un tube dans la trachée du patient.
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