F1 - Montréal sera « difficile » pour Mercedes

Toto Wolff pense que le circuit de Montréal pourrait être compliqué pour Mercedes. Le patron de l'équipe pense que Ferrari a désormais le statut de favorite.
Le Grand Prix de Monaco a été le plus difficile de l'année pour
Monaco. Aucun pilote sur le podium, une première depuis Barcelone
2016, où Lewis Hamilton et Nico Rosberg avaient abandonné. Le Grand
Prix du Canada ne sera pas forcément plus simple, puisque ce
circuit en sera peut-être pas le plus favorable à la monoplace.
« Je m'attends à un week-end intéressant au Canada, »
indique Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport. « Le
tracé de la piste pourrait être difficile pour nous. Mais c'est
aussi un circuit qui convient à nos deux pilotes. Lewis (Hamilton)
a gagné plusieurs fois et Valtteri (Bottas) a toujours été bon pour
Williams là-bas. Il faut que nous fassions bien notre travail
pour donner aux pilotes la voiture dont ils ont besoin pour
gagner. »
Wolff veut donner des chances égales à Hamilton et Bottas :
« Nous avons deux excellents pilotes et nous resterons fidèles
à notre philosophie de les laisser se battre pour faire avancer
l'équipe, même si parfois ça peut être difficile parce qu'on ne
peut pas toujours avoir la victoire pour celui qui est devant au
championnat, » indique-t-il. Un référence à la stratégie de
Ferrari à Monaco ?
La Scuderia est en tous cas l'équipe à battre : « C'est
douloureux, mais nous ne sommes pas les favoris du championnat
cette année. En ce moment, c'est Ferrari. Ils ont un très bon
package et nous avons besoin de relever le défi pour prouver à
nouveau que nous sommes l'équipe à battre. Il reste 14 courses et
tout est totalement ouvert. Nous attendons avec impatience Montréal
et la chance de rebondir avec un bon résultat, dans la manoeuvre
nous espérons trouver des réponses utiles à des questions
difficiles. »
Mercedes ne domine plus
Mercedes restait sur trois saisons de domination sans partage.
Le règlement a permis à Ferrari de revenir à sa hauteur. Mercedes a
des difficultés avec sa nouvelle monoplace, qui a du mal à bien
exploiter les pneus.
« Chaque saison remet les points à zéro, et avec les nouveaux
règlements comme cette année, les succès historiques ne se
traduisent pas en performance aujourd'hui, » explique Toto
Wolff. « Nous avons abordé cette saison avec une bonne voiture
qui nous a permis de gagner trois des six premières courses. Mais
elle nous a aussi posé plus de problèmes que les dernières
années. »
« Le dimanche après-midi à Monaco, quelqu'un que je respecte
vraiment m'a demandé comment je me sentais après la défaite. Je lui
ai dit que ça fait mal et ça réponse a été "C'est la course". C'est
la situation actuellement. Nous devons nous battre avec tout ce que
nous avons pour chaque victoire, pole position, podium et chaque
point. Quand on regarde la feuille des temps, on ne peut plus
s'attendre à avoir les deux Mercedes à l'avant. »
Ces trois dernières saisons, Mercedes a rarement été autant en
difficulté à Monaco. Singapour 2015 reste le seul exemple où
l'équipe n'a pas pu jouer la victoire. « Nous nous étions
fixés une échéance pour régler les soucis, avant de nous concentrer
sur la course suivante, à Suzuka, que nous avions gagnée, »
rappelle Wolff. « Nous avons fait exactement la même chose
après Monaco, résoudre les problèmes avant de nous concentrer sur
Montréal. Nous savons que cette saison est un marathon, pas un
sprint. »


