F1 - Mercedes a dû vérifier 1200 pièces

Mercedes a dû contrôler 1200 pièces suite à l'accrochage entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg à Barcelone. L'équipe suit des méthodes de travail précises.
Les équipes ont un gros travail de réparation après un accident.
Mercedes a fait face à un défi particulier après l'accrochage entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg à
Barcelone, avec deux monoplaces très endommagées. Il a fallu
contrôler 1200 pièces.
« Heureusement, ce genre d'accident est très, très rare pour
nous, » a expliqué Rob Thomas, le responsable des opérations
de Mercedes, dans une
vidéo publiée par l'équipe. « Quand ils se produisent,
nous avons un assez bon processus en place pour les gérer.
»
L'analyse a commencé le dimanche à Barcelone: « Quand les
voitures sont revenus dans les stands, une grosse analyse a été
faite. Il y a eu beaucoup d'appels entre le circuit et l'usine.
Nous avons listé les éléments placés en quarantaine. La première
priorité est de nous assurer que la voiture sera sûre. Cette liste
d'éléments mis en quarantaine détaille tous les pièces que nous
suspections, si vous voulez. »
« Sur la liste, il y avait plus de 1000 pièces, 1200, qui nous
sont revenues (à l'usine), endommagées, placées en quarantaine, ou
sur lesquelles il fallait travailler. »
Chaque pièce suspectée suit une procédure précise à l'usine :
« Les voitures ont été démontées avec précaution, »
précise Rob Thomas. « Toutes les pièces ont été réparties dans
l'usine. Beaucoup d'éléments vont au département d'essai. Elles
sont testées pour vérifier l'intégrité de leur structure. Beaucoup
de pièces vont ensuite sur des essais de solidité. On vérifie la
moindre fissure dans les composants. Ou elles vont à l'inspection.
On vérifie les dégâts. »
Des éléments passent en priorité
Chaque élément vérifié n'a pas la même importance. Mercedes fait
évidemment primer la sécurité sur la performance, même si l'équipe
veut être au meilleur niveau dans tous les domaines.
« La priorité numéro un, c'est de nous assurer que la voiture
est sûre, » indique Rob Thomas. « Nous avons des pièces
de classe A, comme les suspensions, qui doivent être en bon état,
donc nous mettons la priorité sur ça. »
« Ensuite, nous avons les pièces dédiées à la performance.
Nous savons que nous avons une voiture assez rapide donc tout le
monde est motivé pour s'assurer que ces pièces sont en bon état et
que nous nous rendons sur le circuit dans les meilleures
conditions. »
Un travail très rapide
Mercedes a eu très peu de temps pour effectuer ce travail. Entre
le retour des monoplaces, la vérification des pièces, la
fabrication des nouvelles, le montage des monoplaces et leur départ
pour Monaco, tout doit être fait très rapidement.
« Un millier de pièces sont vérifiées en 24 heures, »
souligne Rob Thomas. « Nous nous tournons vers nos
fournisseurs pour avoir les pièces très rapidement ou nous les
fabriquons en interne. »
« Le planning et l'organisation représentent un énorme défi
pour nous, et c'est vraiment là que l'équipe excelle. Le travail
d'équipe entre tous les départements se fait sans heurts et la
communication se fait en temps réel. »
« Nous avons deux réunions par jour pour tenter de coordonner
ça. En fait, c'est tout le temps, avec énormément de
conversations. »
Il y a encore moins de temps cette fois : « A Monaco, les
essais sont le jeudi, » rappelle Rob Thomas. « Nous avons
donc un jour de moins que d'habitude. La construction de la voiture
débute le vendredi. Donc il y a trois jours pour construire deux
voitures et les envoyer à Monaco. »


