F1 - Hamilton déconseille des pilotes à Mercedes

Lewis Hamilton aura un nouvel équipier la saison prochaine. Mercedes doit trouver le successeur de Nico Rosberg, parti à la retraite, et l'Anglais avait jusque là précisé qu'il ne tenterait pas d'interférer dans le choix. Il veut cependant un équipier qui s'intègrera bien chez Mercedes.
« Récemment, j'ai (vu) des commentaires sur internet, qui disait "Lewis se fiche de qui sera son équipier", ce qui sort un peu les choses de leur contexte, » a expliqué l'Anglais sur Channel 4. « Le choix de la personne dans la deuxième voiture est important, important pour le moral de l'équipe. Nous avons déjà vu que ça peut avoir un effet négatif sur une équipe, la rivalité entre pilotes. Et évidemment c'est vraiment important, parce que je suis très heureux ici, j'aime être ici. »
« Ok, il y a des scenarii intéressants, en général on s'en sort, donc nous devons faire en sorte que ce que nous amenons est au moins aussi bon que ce que nous avions, sinon mieux, pour créer cette énergie. »

Hamilton cible Vettel et Alonso

Lewis Hamilton sait que certains pilotes ne s'intègreraient pas bien chez Mercedes, apparemment d'anciens équipiers, même s'ils ne précise pas s'il les a connus en F1 ou dans d'autres catégories.
« J'ai eu des expériences avec certains individus, par le passé, que je ne conseillerais vraiment pas équipe, pour vivre ce scénario (une bonne entente), » affirme Hamilton.
Il doute que Sebastian Vettel et Fernando Alonso puissent être de bonnes recrues : « Je roulerai avec tous les pilotes que vous voulez, » martèle Hamilton. « Au final ils (Mercedes) décident, ils peuvent mettre le pilote qu'ils veulent, que ce soit Sebastian, que ce soit Fernando, que ce soit qui vous voudrez. J'ai roulé face à Fernando dans ma première année, et je l'ai battu, donc ça ne m'inquiète pas. »
« Je serai heureux de rouler face à tout le monde. Mais si on cherche ce qui est le meilleur pour l'équipe, ce n'est probablement pas la meilleure idée. »
Après l'annonce de la retraite de Nico Rosberg, il a assuré que Sebastian Vettel et Fernando Alonso ont des clauses qui leur laisse un droit de regard sur leur équipier. Ce n'est pas son cas, mais il doit être tenu informé : « Ce qu'ils doivent faire contractuellement, quand ils auront réduit (la shortlist) à environ cinq pilotes, c'est de discuter avec moi, » précise Hamilton. « Mais je n'ai pas à dire qui ce sera. »