F1 - Mercedes a compris ses mauvais départs

Les pilotes Mercedes ont enchaîné les mauvais départs depuis quelques courses. Au Red Bull Ring, Lewis Hamilton a été doublé par Nico Rosberg. A la course suivante, à Silverstone, l'Anglais est revenu à un ancien embrayage, plus simple à utiliser, ce que son équipier avait fait plus tôt dans la saison, mais ils ont tous les deux été doublés par les pilotes Williams. Enfin, à Budapest, Hamilton et Rosberg ont été doublés par les pilotes Ferrari.
Mercedes jugeait cette situation inacceptable et l'équipe voulait trouver une explication, même si elle savait que Hamilton a une surchauffe de son embrayage et que Rosberg a payé d'être du côté sale de la piste à Budapest. Il semble que chacun des mauvais départ avait une cause différente.
« Nous avons fait cette analyse et il n'y a pas un facteur unique que l'on peut nommer comme étant la raison derrière ces départs qui n'ont pas été si bons, » a expliqué Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport, à AUTOSPORT.
« Nous avons vu beaucoup de raisons diverses, ainsi que des circonstances, pour expliquer les mauvais départs, et il n'y a pas de tendance claire. C'est tout simplement que les départs n'ont pas été excellents. »

De nombreuses causes

Aucun problème spécifique n'a été identifié sur la monoplace ou dans les procédures de départ. A chaque fois, les circonstances ont joué contre Mercedes.
« En Hongrie, on a pu voir que tout le côté droit de la grille s'est mal élancé au départ, alors que Vettel et Räikkönen, troisième et cinquième, ont pris de superbes départs, donc c'était peut-être dû aux circonstances, » précise Wolff. « Une autre cause a été le départ annulé (à cause d'une mauvaise position de Felipe Massa), ce qui a fait surchauffer l'embrayage de Lewis, et a donc (entaché) sa performance au départ. »
La situation a visiblement été la même sur les courses précédentes : « On pourrait nommer de nombreuses autres raisons pour expliquer pourquoi nous n'avons pas eu les départs que nous attentions, donc nous devons résoudre ces problèmes, » souligne-t-il.

Une inquiétude plus forte pour Spa

La situation pourrait s'empirer à Spa pour Mercedes. A partir de cette course, les ingénieurs ne pourront donner que très peu d'informations au pilote durant le tour de formation et ils ne pourront plus communiquer sur le point d'embrayage. Cela augmente l'inquiétude pour Mercedes, mais Wolff juge cette mesure bénéfique pour le spectacle.
« Il y aura clairement plus de variables dans toute la procédure de départ maintenant, » estime-t-il. « Nous avons vu les règlements de la FIA, et il y a aura clairement plus de variations dans les départs des courses. »
« Je préfère avoir plus de variations parce que le pilote ne sera pas à 100%, plutôt que parce que le logiciel ou l'ingénieur n'est pas calibré à 100% de la bonne façon. Donc c'est le bon pas en avant, comme ça devrait être, comme c'était avant. »
« Nous faisons un petit pas en arrière au niveau de la technologie au nom du divertissement et des variations. »