F1 - Hamilton: « Je suis plus fort mentalement »

Lewis Hamilton pense à avoir l'avantage sur Nico Rosberg mentalement après Shanghaï. Il estime que l'Allemand n'était pas assez rapide pour l'attaquer.
Les reproches de Nico Rosberg envers Lewis Hamilton à Shanghaï ont fait naître des doutes sur sa capacité à gérer la domination de son équipier. Hamilton pense avoir pris l'avantage sur le plan mental.
« J'ai toujours dit qu'il est très fort mentalement, » a déclaré l'Anglais selon la BBC. « Mais je me plais à penser que ce suis plus fort cette année. »
Alain Prost a été surpris par les propos de Nico Rosberg. Le quadruple champion du monde ignore si Lewis Hamilton l'a volontairement ralenti mais il estime que cela n'aurait rien de condamnable. Avant l'épisode de Shanghaï, David Coulthard s'inquiétait déjà de l'attitude de Nico Rosberg.
Rosberg n'a tenté aucune attaque
Lewis Hamilton est d'autant plus surpris par la charge médiatique de Nico Rosberg que l'Allemand n'a jamais été en mesure de l'attaquer en piste.
« Nico n'a pas tenté, » a déclaré Hamilton à Sky Sports. « J'aurais tout fait pour passer, ou au moins j'aurais attaqué trois tours si j'avais pu. »
« Si j'avais été deuxième ou troisième, j'aurais tout fait. Je ne serais pas resté deux ou trois secondes derrière pour attendre la fin du relais. »
« Evidemment qu'on veut attendre la fin du relais, mais si j'avais pensé que j'avais plus de rythme, j'aurais tenté de passer, parce que c'est la meilleure partie. »
« Il n'était pas assez rapide »
Pour Lewis Hamilton, Nico Rosberg n'avait tout simplement pas le rythme suffisant pour le menacer, contrairement au Grand Prix de Bahreïn l'an dernier. Rosberg avait des pneus plus tendres sur la fin et Hamilton a dû lui résister jusqu'au bout.
« Il n'était pas assez rapide, » a précise Hamilton au Guardian. « C'est la F1. J'ai grandi en regardant ce sport. On veut voir des dépassements. On veut voir une bagarre. Et maintenant je suis dans le sport, je ne veux pas qu'il soit trop contrôlé. Je ne veux pas lever le pied pour préserver les pneus. »
« Je veux que le mec soit sur mon dos moi s'il a le rythme, qu'il me mette la pression. Et si je ne peux pas me défendre, je perds. Comme à Bahreïn (en 2014), je n'étais pas assez rapide et j'ai tout fait pour rester devant. Et c'était la meilleure course. »
Pour Hamilton, c'est cette volonté qui fait la différence avec son équipier: « J'ai dis au gens (de Mercedes) que si j'avais été deuxième et que j'avais eu le rythme (...), j'aurais tenté d'être aussi proche que possible pour doubler. C'est la course. Ils ont répondu qu'il (Rosberg) était peut-être satisfait de la deuxième place et j'ai dit que c'est la différence entre nous. Je veux gagner, toujours. »
Hamilton a plusieurs fois doublé Rosberg en piste l'an dernier. A Monza, il l'a même poussé à la faute, alors que Mercedes lui avait demandé de ne pas attaquer, ce qui avait déjà fait naître des doutes sur le mental de Rosberg.