F1 - Monza n'a pas encore trouvé de solution

Angelo Sticchi Damiani, Président de l'Automobile Club d'Italie, a évoqué l'avenir de Monza avec Bernie Ecclestone. Il se montre confiant pour l'après 2016.
L'avenir du Grand Prix d'Italie après l'édition n'est toujours
pas assuré. Bernie Ecclestone demande des rénovation au circuit de
Monza mais les garanties tardent à venir. Il y a quelques semaines, le
gestionnaire commercial de la F1 évoquait une disparition de la course la saison
prochaine, après avoir déjà exprimé sa lassitude sur l'avancée des négociations.
A Monaco, il a eu une réunion avec Angelo Sticchi Damiani, le
Président de l'Automobile Club d'Italie, pour clarifier la
situation sur le financement des rénovations.
« Nous avons discuté de tous les problèmes, directs et
indirects, du cas de Monza, » a déclaré Sticchi Damiani au
Corriere della Serra. « Je pense que l'un des plus gros
problèmes a été trop d’incompréhensions et de mauvaises
interprétations de la part d'Ecclestone, à force d'entre ceci ou
cela, il a cru que c'était infaisable. »
« Je lui ai explicité le scénario assez clair sur ce qui est
possible. Et sur qui peut mettre l'argent. »
Un « miracle » est nécessaire
Le circuit de Monza doit trouver un financement, notamment au
près de la région de Lombardie, qui pourrait apporter cinq millions
d'euros sur quatre ans.
« Je pense que Bernie a compris que je tente d'accomplir un
miracle, » reconnaît Angelo Sticchi Damiani. Les
discussions devraient donc encore durer plusieurs semaines, mais il
espère une issue positive : « Evidemment, il y a une date
butoir, mais je pense que nous nous rapprochons d'un épilogue
positif, » assure-t-il.
Le circuit d'Imola tenterait de profiter des difficultés de Monza
pour prendre sa place au calendrier, mais il se
refuse à tout commentaire sur ce sujet : « J'en ai déjà
parlé récemment, et je ne veux pas redire de choses
déplaisantes. »
L'an dernier, l'ancien pilote Ivan Capelli, désormais Président de
l'Automobile Club de Milan, avait écarté une possible alternance entre les deux
circuits, que Bernie Ecclestone jugeait possible.


