McLaren P1 : la suite dans dix ans

McLaren annonce d’ores et déjà une suite à la P1. Sa commercialisation n’interviendrait qu’après 10 ans de carrière commerciale de la nouvelle supercar.
La McLaren P1 succède à la F1 présentée en 1992. Cette dernière, est restée en fabrication six années de suite à Woking (106 exemplaires), avant de tirer sa révérence en 1998. Sa remplaçante est arrivée 15 ans après. Pour la P1, les Anglais envisagent une carrière commerciale aussi courte, mais comptent proposer une remplaçante (bien) plus rapidement. Dans un entretien accordé à Autocar, Greg Levine (directeur du marketing et des ventes) a dévoilé les ambitions de McLaren pour la P1. "Elle maintiendra son rang de meilleure sportive du monde jusqu’à la construction de sa remplaçante" affirme le commercial.
Six ans de construction
"La seule façon d’évoluer pour une voiture comme la P1 est
d’être exclusive et de s'inscrire dans un cycle de vie court. Après
ça, il faut se retirer du marché quelques années. Ce genre de
lancement ne peut avoir lieu que tous les dix ans" explique Greg
Levine. Cette recette, dévoilée, aurait été établie dès 2009
(image: un prototype en test), lorsque le projet P1 a été
définitivement lancé. A en suivre la logique, la suite de la P1
arriverait en 2023, alors que la fin de la fabrication des 375
exemplaires de la P1 serait fixée en 2020.
Ferrari à mis deux ans (2002-2004) pour fabriquer les 400
exemplaires d'Enzo. Quant à Porsche, les 1.270 Carrera GT ont été
distribuées entre 2004 et 2007.
Le MSO mis à contribution
Le reste de l’entretien évoque les commandes exigeants des
personnalisations. 75% des réservations impliquent des options à
installer, comme les couleurs et textures spécifiques. Les clients
veulent que leur voiture soit différente des autres.
Le MSO (McLaren Special Operation), le service sur-mesure, est
autrement mis à contribution avec la trentaine de voitures
complètement revue et repensée au-delà des propositions du
constructeur. Certains ont même exigé la suppression de la
climatisation, ou l’absence de verni protecteur sur la fibre de la
carrosserie, pour voir apparaître le carbone à nu. D’autres ont
simplement commandé deux voitures.


