F1 - Le Paul Ricard séduit les pilotes

Les pilotes vont découvrir le Paul Ricard ce week-end. Ils sont nombreux à y avoir déjà roulé mais ils y disputeront tous un Grand Prix pour la première fois. Le tracé mêle de longues lignes droites et des courbes assez rapides et Fernando Alonso pense qu'il va apprécier le circuit.
« Je n'ai jamais fait de course au Paul Ricard dans une Formule 1, mais j'y ai fait des essais il y a quelques années et j'ai vu la nouvelle configuration du circuit, » explique le vainqueur des 24 Heures du Mans. « Il y a le potentiel pour que ce soit un circuit fantastique, et c'est toujours excitant d'aller à un nouvel endroit, parce que nous sommes tous dans la même situation, il faut découvrir ses caractéristiques en partant de rien. D'après ce que nous savons, ce sera une course difficile pour les voitures et les pilotes, et ce sera difficile de régler les voitures. »
Le circuit est historiquement difficile pour les dépassements, mais des changements ont été faits en ce sens. La piste a été élargie à plusieurs endroits, comme au S de la Verrerie : « Il semble qu'il y aura quelques d'opportunités de dépassement, ce qui devrait offrir une bonne course, » estime Alonso.
Stoffel Vandoorne juge aussi le circuit très technique : « On dirait que c'est un circuit fantastique, qui a été profondément modernisé, et je pense qu'il offrira de bonnes courses, » indique le Belge. « C'est un circuit techniques, qui même des parties rapides et d'autres lentes, et certains virages, comme Signes, sont très difficiles et vraiment fun. »
Signe, un long virage sur la droite après une ligne droite, lance une série de plusieurs courbes techniques, qui séduisent déjà Marcus Ericsson : « Le circuit a plusieurs parties intéressantes, » estime le pilote Sauber. « C'est surtout la deuxième partie du tour, avec ses nombreux virages, qui devrait être fun. »
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Le vent peut compliquer les réglages

Côté réglages, le Paul Ricard devrait être assez proche de Montréal selon Carlos Sainz : « Le Circuit Paul Ricard possède des caractéristiques assez proches de Montréal avec deux longues lignes droites qui mettent l'accent sur la vitesse de pointe, » précise le pilote Renault.
Brendon Hartley sait par expérience que ce travail sur les réglages pourrait être compliqué par un invité très connu dans la région : « Il peut y avoir pas mal de vent sur le Ricard, avec le mistral qui a donné son nom à la longue ligne droite, » souligne le Néo-Zélandais. « Cela peut avoir une grosse influence dans une Formule 1 et c'est un défi de plus au volant. »
Le circuit du Castellet est aussi très marquant visuellement. Depuis sa rénovation en 1999, les dégagements sont totalement asphaltés, avec des bandes bleues et rouges. Sergio Pérez aime la piste : « Dans mes souvenirs, c'est un endroit fantastique, très large avec de grands dégagements, » indique-t-il. « J'ai revu des vidéos de la piste récemment, pour me remémorer le tracé. Le tour sera rapide et la vitesse de pointe sera élevée. »
Charles Leclerc a déjà eu sa course à domicile, à Monaco, mais le déplacement ne sera pas long jusqu'au Paul Ricard. Il aime aussi ce circuit : « C'est une piste très technique, qui propose de bons défis aux pilotes. Le Castellet est proche de chez moi, ce qui est bien. Je suis impatient d'y rencontrer les supporters français. »
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Certains pilotes connaissent très bien la piste

Les pilotes ont été nombreux à faire des essais au Paul Ricard, surtout en GP2. Sergio Pérez pense cependant qu'il faudra tout réapprendre.
« C'est toujours spécial d'aller sur un nouveau Grand Prix, » souligne-t-il. « C'est un nouveau défi et nous ne savons pas à quoi nous attendre. Je suis déjà allé au Paul Ricard, pour des essais en F3 et en GP2, mais je n'y ai jamais fait de course. »
Marcus Ericsson partage son opinion : « Ce sera un week-end intéressant, » estime le Suédois. « J'ai roulé sur le circuit Paul Ricard en GP2, il y a de nombreuses années, mais ce sera un nouveau défi d'y revenir avec Formule 1, pas seulement pour moi, mais pour tous les pilotes. »
D'autres pilotes connaissent le Paul Ricard grâce à leur expérience en endurance. Les constructeurs engagés en LMP1 ont pris l'y habitude d'y faire des essais : « En fait, je le connais assez bien, » indique Nico Hülkenberg. « Je n'y vais pas à l'aveugle. Il y a quelques années, j'y ai effectué quelques tours dans le cadre de ma préparation pour les 24 Heures du Mans 2015. »
Brendon Hartley a aussi fait de nombreux essais au Paul Ricard avec Porsche, mais sans la chicane au milieu de la ligne droite du Mistral : « Je connais bien le circuit Paul Ricard, mais pas dans une Formule 1, » souligne le vainqueur des 24 Heures du Mans 2017. « Nous faisons beaucoup d'essais là-bas dans le WEC en LMP1, et je me suis imposé dans la catégorie LMP2 en 2013. C'était une piste populaire pour les essais en endurance, et j'ai aussi roulé là-bas de nuit, même si cela ne compte pas vraiment dans une Formule 1 ! »
Charles Leclerc fait partie des pilotes qui ont le moins d'expérience sur cette piste : « Je n'ai roulé qu'une seule fois sur le circuit Paul Ricard, » déclare le Monégasque. « C'était il y a pas mal de temps, donc ce sera génial d'y revenir et de le découvrir dans une Formule 1. »