Volkswagen rachète Lotus ?

Selon une agence de presse, Volkswagen serait en passe de racheter Proton, propriétaire de Lotus. Quels avantages pour l’Allemand ?
C’est Reuters qui annonce ce qui se transforme comme la plus belle rumeur de la semaine. Des contacts auraient été établis entre le groupe Volkswagen et Proton, pour un rachat du Malaisien et de ses marques, dont Lotus. Proton, largement déficitaire, n’est plus maître de son destin depuis janvier 2012. Le gouvernement malaisien (alors premier investisseur de Proton, à 42%) a revendu en début d’année ses parts à DRB-Hicom, groupe d’investisseurs privés moins enclin à perdre de l’argent. Nous concernant, c’est l’avenir de Lotus qui est préoccupant. Sans PDG depuis le licenciement de Dany Bahar, l’artisan anglais pourrait ne pas survivre à DRB-Hicom. Sauf si Volkswagen rachète.
Et pourquoi pas ?
Si Volkswagen reprend Proton aux mains de DRB-Hicom, le groupe allemand récupère un réseau de distribution important en Asie, ainsi que des concessions, et une logistique déjà rodée (Proton fabrique déjà des Passat sous licence). Voilà pour les voitures "ordinaires".
Mais dans le patrimoine de Proton se trouve Lotus, le constructeur de sportives anglais tournant au ralenti (gamme vieillissante et "promesses" non tenues). L'éventuelle prise en main de Volkswagen sur Lotus, et donc de l’usine d’Hethel, présagerait de bonnes choses: argent, projets et exploitation du site en tant que nouveau centre de développement pour le compte de Volkswagen Group.
Un dossier que nous suivrons de près.
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Illustration: moteur de Lotus Elan (1962).