Six semaines pour bâtir l'Aventador J

Le créateur de la Lamborghini Aventador J révèle en interview que six semaines ont été nécessaires pour bâtir l'impressionnante barquette.
C'était la surprise du salon de Genève 2012. Stephan Winkelmman, président de la marque italienne entre par la petite porte à gauche de la rampe estampillé "Volkswagen Group" au volant d'un objet roulant non identifié… et peu identifiable. "Sa" surprise, c'est celle-ci, une version unique sans être un concept de l'Aventador en version cabriolet. L'objet s'appelle J, comme "Jota" et est déjà vendue au moment de la présentation à un propriétaire inconnu qui l'emportera pour 2.1 millions d'euros . Dans un entretien accordé à Top Gear (publication anglaise associée au show télévisé de la BBC), le designer Filippo Perini revient sur la création de la Lamborghini Aventador J.
Carte blanche
Filippo Perini explique que c'est le 14 janvier de cette année que Stephan Winkelmann a commandé "quelque chose de "spécial"", en insistant "qu'il nous laissait carte blanche" sur le projet. L'équipe s'est penchée sur la question et plusieurs idées sont sorties de la séance de "brainstorming". "De l'idée à la réalité, il a fallu six semaines". Court. Pourtant, il ne s'agit pas d'une simple découpe du toit de l'Aventador. Filippo Perini rappelle que seuls les feux avant et arrière et les passages de roue sont similaires à la supercar de série. La "J" inaugure un nouvel avant, un petit saut de vent et tout un quart arrière complètement novateur.
Héritage
Concernant le nom (relire la présentation du modèle à Genève), l'homme s'explique : "j'ai toujours voulu faire quelque chose avec la Jota (…) l'inspiration vient du passé et la Jota est un vrai héritage du passé". Quoi qu'il en soit pour le patronyme, la bête a été bâtie en un temps record. Vu le niveau de finition, c'est la plus belle argumentation à ce qu'expliquait Stephan Winkelmann lors de la présentation : "l’Aventador J est la preuve que malgré les règles et les contraintes, Lamborghini peut toujours faire rêver les gens, même dans le futur. "