Une Aventador miniature pour 6 millions d’euros !

7,5 millions de dollars, ou 5,6 millions d’euros, c’est à peu de choses près la moitié de la dernière cagnotte du Super Loto. C’est également 710 Dacia Sandero, 435 Renault Clio, ou encore 17 Lamborghini Aventador LP 700-4. Des vraies, grandeur nature avec les 700 chevaux en position centrale arrière. Car oui, 5,6 millions d’euros, c’est également le prix d’une Aventador un peu spéciale, qui ne rugit pas, qui ne démarre même pas et dans laquelle on ne peut même pas grimper. Et pour cause, elle est au 1:8 ème!
Non vous ne rêvez pas, la Lamborghini Aventador la plus chère au monde est une miniature. Mais qu’a-t-elle de si particulier alors? Elle est faite d’or. D’or massif.

En vente aux enchères à Dubaï

S’il ne s’agit pas exactement de la voiture la plus chère au monde, en dépit d’un prix délirant, il s’agit en tout cas du modèle miniature le plus onéreux. Surtout pour un objet qui n’existe pas encore!
Ah oui, faut-il le préciser, elle n’a pour le moment pas encore été réalisée, et ne le sera que plus tard. Pas de quoi rassurer ses potentiels acheteurs qui se rendront à la vente aux enchères où cette Lamborghini sera présentée. Pour le moment, ils peuvent en tout cas se contenter de se rendre à Dubaï où un prototype du modèle est en exposition. A noter que lors de la vente de la miniature, 650.000$ (486.000€ environ) seront reversés à une œuvre caritative.

Une seule limite: le compte en banque de l'acheteur!

Le modèle réel sera lui taillé dans un bloc du précieux métal jaune de quelques 500 kilos et sera enduite customisé d’autres matériaux précieux (des pierres notamment) pour réaliser par exemple les essuies glace, les optiques ou encore les jantes... L’imagination de Robert Gülpen, son sculpteur, n’a en réalité comme limite que le compte en banque de ses clients!
Cette œuvre d’art n’est pas la première réalisation de l’artiste. Il avait en effet réalisée une Aventador toute de carbone vêtue, proposée à la vente 12 fois le prix du modèle à l'échelle 1 de Sant’Agata Bolognese. En 2010, c’est une Bugatti Veyron qui avait aussi eu droit à un traitement entièrement doré.
Photo: Robert Gülpen