Un toit pour la KTM X-Bow

La KTM X-Bow (prononcez "crossbo") a été présentée en 2007. KTM, constructeur autrichien de moto, choisit d’élargir son champ d'action et s’associe avec l’italien Dallara, spécialiste des châssis de compétition pour développer une barquette biplace. Minimaliste, épurée de toute notion de confort, la X-Bow surprend son monde. Les quatre roues sont expulsées aux angles d’une structure monocoque en carbone accastillée de doubles triangulations à l’avant et à l’arrière. Mécaniquement, KTM dispose pourtant de solides bicylindre rageurs au catalogue moto, mais le plus gros "twin" (999 cm3 - 98 ch) de la Duke R s’avère léger pour une utilisation automobile.

Produit de l'Axe

L’autrichien s’adresse alors au voisin, le groupe Volkswagen. C’est le 2.0 L TFSI de l’Audi S3 qui gagne les faveurs de la maison "Kronreif Trunkenpolz Mattighofen" (les initiales de KTM, le nom du fondateur et de la ville d'origine). Le quatre cylindres turbo est poussé à 300 ch (à 6.300 tr/min) pour 400 Nm de couple (à 3.300 tr/min) dans la version "R", la plus performante. Les versions Street et Clubsport, versions plus "civiles", sont contenues à 240 ch et 310 Nm, mais toujours pour un poids n’excédant pas 800 kilos sur une répartition avant-arrière de 37-63%. La X-Bow est minimaliste donc, rude à l’usage et n’aime pas les complications. C’est un engin de sport. Pur et dur.

Une KTM X-Bow à toit rigide en 2012

En revanche, l’arbalète craint la pluie. Évidemment, il faut dire que conçue sans aucune protection contre les éléments, le X-Bow de KTM n’est pas l’engin à sortir sous les averses. Pourtant, sa tenue de route exemplaire et l’incroyable facilité d’utilisation de l’objet fait bien de lui le compagnon idéal pour braver les éléments. Alors. L’autrichien ajuste son tir et recouvrirait son arme d’une paire de portes fixées sur un pavillon. Dans un entretien à Top Gear Magazine, Stefan Pierer, PDG de KTM-Sportcar GmbH confirme qu’une nouvelle version est à l‘étude et qu’elle serait commercialisée l’an prochain.

Des portes en plus

Sur cette version carrossée, Stefan Pierer ne donne aucun détail sur la construction définitive. Nous privilégions une sorte de hard-top, un toit rigide fixé sur une armature sans doute amovible. Les portières seront fixées de la même façon. Notez aussi que l’italien Montenergy, carrossier indépendant transalpin, développe déjà une version fermée de l’arbalète autrichienne. Nommée Stratosferica, il s'agit d'une X-Bow maquillée en Lancia Stratos.
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