De Kimi à Robin Räikkönen : de père en fils, un coup de volant impressionnant
Tel père, tel fils ? Robin Räikkönen, le fils d'un certain "Iceman", a brillé par sa pointe de vitesse lors de la Rotax MAX Challenge Grand Finals, l'un des plus importants rendez-vous de la planète Karting, ce week-end en Italie.
Après Kimi Räikkönen, place à son fils Robin ?
Après Kimi, Robin Räikkönen ?
Alors qu'un nouveau "Kimi" débarque
en Formule 1 en 2025, verrons-nous poindre d'ici quelques
années l'héritier de l'autre Kimi, venu du nord et
connu dans le monde entier comme Iceman ?
Voici en effet plusieurs saisons que Robin, le
fils de Kimi Räikkönen et Minttu
Virtanen use ses premières combinaisons dans le baquet
d'un kart.
Le rejeton, dont la ressemblance avec son illustre père ne fait
guère de doute, a débuté en 2020 avec un châssis CRG à
moteur Rotax dans le cadre du championnat de
suisse (Rotax MAX Switzerland). Vainqueur
de la compétition en 2024, le jeune Robin a obtenu son
ticket qualificatif en vue de grande finale Rotax
dont la 25ème édition se tenait le week-end
dernier sur le célèbre circuit italien de Sarno,
non-loin de Naples.
Du haut de ses 9 ans, le fils de l'ancien pilote
Ferrari était engagé sous la bannière suisse (le
lieu de résidence de la famille jusque récemment et leur
déménagement dans le nord de l'Italie) dans la classe
Micro MAX pour son premier événement
international rassemblant près de 400 concurrents issus de
60 pays.
"Nous avons connu des moments de tension pendant les manches,
notamment lorsqu'il a été poussé ; il ne l'a pas bien pris, et le
week-end a connu des hauts et des bas", confiait Kimi
Räikkönen, qui l'assistait à la mécanique, à nos confrères du média
italien Vroom. "Au final, Robin
était content du déroulement de la finale, où il a fait une belle
remontée."
Une "remontada" de tous les diables !
Qualifié lointain 22ème sur une grille de
Finale comptant 33 partants, le jeune Robin a appliqué à la lettre
les conseils paternels et les enseignements appris durant ce long
weekend pour remonter... 17 places (avec un petit
coup de pouce de quelques pénalités à d'autres concurrents) en
l'espace de 10 tours pour se classer 5ème !
Un beau résultat pour une première finale
internationale qui en appelle d'autres, ce que le clan
Räikkönen n'exclut pas tout en tempérant les ardeurs. "Nous
étudions quelques options pour l'année prochaine, mais rien n'est
décidé", déclare Kimi.
"Pour l'instant, ce qui compte, c'est qu'il s'amuse et qu'il
soit heureux. S'il est heureux, je le suis aussi, alors tant qu'il
voudra conduire, nous continuerons. J'aurais préféré
rester à la maison, mais c'est son souhait pour l'instant, et je
suis heureux de le rendre possible. Nous nous amusons en piste
ensemble, et pour l'instant, c'est tout ce qui compte."
Quels que soient les futurs plans et envies en sport automobile de
Robin Räikkönen et de son entourage, gageons que
son coup de volant est d'ores et déjà impressionnant pour
son jeune âge.
Voir cette publication sur Instagram
De père en fils en sport automobile : une histoire de dynasties
Quand on songe aux dynasties de pilotes en sport
automobile, certains des noms les plus illustres
reviennent en mémoire. D'abord ceux de Graham et
Damon Hill, sacrés tous deux Champion du
monde de F1 à près de trois décennies d'intervalle : 1968
avec Lotus pour le père, 1996 sur Williams pour le fils.
Ensuite, Gilles et Jacques
Villeneuve, le rejeton remportant le sacre que son
illustre paternel aurait mérité de glaner avant de trouver
la mort dans un terrible accident lors des essais du Grand Prix de
Belgique sur le circuit de Zolder, en 1982.
Plus près de nous, Carlos Sainz Senior et
Junior. Quand le premier marquait durablement
l'histoire du Rallye avec deux titres mondiaux WRC et
quatre victoires au Dakar, le second est devenu l'un des
meilleurs pilotes de F1 des années 2020 comme en
atteste son récent succès au
Mexique.
On peut citer aussi l'ascension de Mick
Schumacher, depuis ses débuts en Karting
(où il évoluait sous le nom de sa mère pour limiter toute attention
médiatique) jusqu'aux pistes de l'Endurance avec
Alpine en passant par la F1 et ses deux campagnes sous les
couleurs de Haas.
A l'heure d'écrire ces lignes, le fils du septuple champion du monde, toujours le troisième pilote de Mercedes-AMG, voit hélas ses perspectives d'un retour en F1 s'amenuir...



