De Kimi à Robin Räikkönen : de père en fils, un coup de volant impressionnant

Publié le 29 octobre 2024 à 11:04
Mis à jour le 29 octobre 2024 à 12:27
De Kimi à Robin Räikkönen : de père en fils, un coup de volant impressionnant !

Tel père, tel fils ? Robin Räikkönen, le fils d'un certain "Iceman", a brillé par sa pointe de vitesse lors de la Rotax MAX Challenge Grand Finals, l'un des plus importants rendez-vous de la planète Karting, ce week-end en Italie.

Après Kimi Räikkönen, place à son fils Robin ?

Après Kimi, Robin Räikkönen ?

Alors qu'un nouveau "Kimi" débarque en Formule 1 en 2025, verrons-nous poindre d'ici quelques années l'héritier de l'autre Kimi, venu du nord et connu dans le monde entier comme Iceman ? Voici en effet plusieurs saisons que Robin, le fils de Kimi Räikkönen et Minttu Virtanen use ses premières combinaisons dans le baquet d'un kart.
Le rejeton, dont la ressemblance avec son illustre père ne fait guère de doute, a débuté en 2020 avec un châssis CRG à moteur Rotax dans le cadre du championnat de suisse (Rotax MAX Switzerland). Vainqueur de la compétition en 2024, le jeune Robin a obtenu son ticket qualificatif en vue de grande finale Rotax dont la 25ème édition se tenait le week-end dernier sur le célèbre circuit italien de Sarno, non-loin de Naples.
Du haut de ses 9 ans, le fils de l'ancien pilote Ferrari était engagé sous la bannière suisse (le lieu de résidence de la famille jusque récemment et leur déménagement dans le nord de l'Italie) dans la classe Micro MAX pour son premier événement international rassemblant près de 400 concurrents issus de 60 pays.
"Nous avons connu des moments de tension pendant les manches, notamment lorsqu'il a été poussé ; il ne l'a pas bien pris, et le week-end a connu des hauts et des bas", confiait Kimi Räikkönen, qui l'assistait à la mécanique, à nos confrères du média italien Vroom. "Au final, Robin était content du déroulement de la finale, où il a fait une belle remontée."

Une "remontada" de tous les diables !

Qualifié lointain 22ème sur une grille de Finale comptant 33 partants, le jeune Robin a appliqué à la lettre les conseils paternels et les enseignements appris durant ce long weekend pour remonter... 17 places (avec un petit coup de pouce de quelques pénalités à d'autres concurrents) en l'espace de 10 tours pour se classer 5ème !
Un beau résultat pour une première finale internationale qui en appelle d'autres, ce que le clan Räikkönen n'exclut pas tout en tempérant les ardeurs. "Nous étudions quelques options pour l'année prochaine, mais rien n'est décidé", déclare Kimi.
"Pour l'instant, ce qui compte, c'est qu'il s'amuse et qu'il soit heureux. S'il est heureux, je le suis aussi, alors tant qu'il voudra conduire, nous continuerons. J'aurais préféré rester à la maison, mais c'est son souhait pour l'instant, et je suis heureux de le rendre possible. Nous nous amusons en piste ensemble, et pour l'instant, c'est tout ce qui compte."
Quels que soient les futurs plans et envies en sport automobile de Robin Räikkönen et de son entourage, gageons que son coup de volant est d'ores et déjà impressionnant pour son jeune âge.

De père en fils en sport automobile : une histoire de dynasties

Quand on songe aux dynasties de pilotes en sport automobile, certains des noms les plus illustres reviennent en mémoire. D'abord ceux de Graham et Damon Hill, sacrés tous deux Champion du monde de F1 à près de trois décennies d'intervalle : 1968 avec Lotus pour le père, 1996 sur Williams pour le fils.
Ensuite, Gilles et Jacques Villeneuve, le rejeton remportant le sacre que son illustre paternel aurait mérité de glaner avant de trouver la mort dans un terrible accident lors des essais du Grand Prix de Belgique sur le circuit de Zolder, en 1982.
Plus près de nous, Carlos Sainz Senior et Junior. Quand le premier marquait durablement l'histoire du Rallye avec deux titres mondiaux WRC et quatre victoires au Dakar, le second est devenu l'un des meilleurs pilotes de F1 des années 2020 comme en atteste son récent succès au Mexique.
On peut citer aussi l'ascension de Mick Schumacher, depuis ses débuts en Karting (où il évoluait sous le nom de sa mère pour limiter toute attention médiatique) jusqu'aux pistes de l'Endurance avec Alpine en passant par la F1 et ses deux campagnes sous les couleurs de Haas.

A l'heure d'écrire ces lignes, le fils du septuple champion du monde, toujours le troisième pilote de Mercedes-AMG, voit hélas ses perspectives d'un retour en F1 s'amenuir...

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À propos de l’auteur
Guillaume Alvarez
Guillaume Alvarez
Rédacteur-Editeur pour Sport Auto, l'Auto-Journal et F1i. Je partage mon temps entre l'écriture, le reportage et les circuits, la plume et le micro portés par la passion de l'automobile et de la compétition, du Karting à la Formule 1, en noir et blanc comme en couleurs.
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