FIA Karting : la France sur le podium de la 1ère Coupe du Monde "Arrive and Drive"

50 nationalités, représentées par 107 participants, étaient en piste ce week-end sur le circuit de LYL, près de Kuala Lumpur en Malaisie, pour la première Coupe du Monde Arrive & Drive de l'histoire de la CIK. Cette compétition au format inédit a conclu la saison FIA Karting 2025, dans la foulée des Championnats du monde OK, en Suède, et KZ, en Italie.

Senior : Zach Tucker gagne devant Goudchaux

Après avoir offert un spectacle exceptionnel lors des manches qualificatives, Knud Nielsen s’est élancé de la pole position en Finale A. Mais avec autant d’aspirants derrière lui, tous en quête du titre de vainqueur, le Danois savait que la bataille serait rude.
Dès le premier tour, il subissait une énorme pression, un groupe de tête compact se formant immédiatement dans ses rétros. Le Néo-Zélandais Zach Tucker bondissait même de la cinquième place pour lui ravir la tête de course !
Lizzy Mentier, qui avait réalisé une bonne journée la veille, prenait également un excellent départ, gagnant plusieurs places dans les premiers boucles. À mesure que la course se stabilisait, une lutte à trois s’engagea entre Nielsen, qui avait entretemps repris la tête, Tucker et le Français Oscar Goudchaux, dont le week-end avait pourtant mal débuté (20ème en qualification).
Plus loin dans le peloton, le Lituanien Linas Volungevicius, parti 13ème, enchaînait les dépassements et commençait à revenir sur le groupe de tête, signant plusieurs secteurs en violet et se plaçant comme outsider pour le podium.
Au 10ème tour (sur 20), rien n’était joué : Nielsen voyait son avance fondre avant d’être dépassé par Goudchaux, puis Tucker, qui retrouvait la tête. Zain Elhommossany (EAU), malgré ses efforts, ne parvenait pas à recoller devant.
Au 14ème tour, la météo changeait radicalement : une pluie torrentielle s’abattait alors sur la piste, entraînant la sortie simultanée de six karts au virage 3, dont le local Daniel Haris Jaeggi. Conséquence de ce chaos, le directeur de course Pasquale Lupoli brandissait le drapeau rouge, mettant fin à la finale Senior après plus de 75 % de distance couverte.

Junior : Troy Ferguson émerge du chaos

En partant de la pole position, Tommy Hart savait que cette Coupe du Monde pouvait donner un nouveau tournant à sa carrière, avec seulement 20 tours entre lui et la victoire. Il connaissait la force de ses rivaux Galemberti, auteur d’un samedi impressionnant, et Motoda, en pole lors des qualifications.
A l'extinction des feux, Motoda prenait la tête, mais une bataille intense s'engageait immédiatement parmi les leaders. Dans le peloton, Jack McLoughlin, parti 23ème, réalisait un départ fulgurant pour remonter à la 12ème place.
À l’avant, Hart tentait de reprendre la tête mais son attaque se retournait contre lui : il chutait en troisième position et devait élaborer une nouvelle stratégie qui finissait par porter ses fruits plus tard. L’Américain Troy Ferguson gagnait rapidement cinq places, envisageant même un podium.
Le top 5 restait compact, séparé par moins d’une seconde, avec Galemberti et Micah Vino Satrio en tête. Le premier tombait ensuite sous enquête des commissaires, ajoutant une couche d’incertitude dans une course déjà explosive.
Lors du dernier tour, le groupe de tête se compactait : Motoda tentait une attaque tardive, obligeant Galemberti à défendre, ce qui resserrait encore le groupe… jusqu’à voir neuf karts plonger dans l’épingle, tous encore en lice pour la victoire !
Ce désordre permettait à Motoda de reprendre la tête, tandis que Troy Ferguson profitait des incidents pour se placer en deuxième place. Sur la ligne, Motoda était le premier à recevoir le drapeau à damier.

Cependant, lors du contrôle technique, une anomalie était détectée sur la fixation de son carénage avant, entraînant une pénalité de cinq secondes. Ainsi, la victoire revenait à Troy Ferguson, parti 9ème et seulement 6ème à l’avant-dernier tour. Le podium était complété par Tommy Hart et Tomasz Cichoracki.

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