F1 - Magnussen a présenté ses excuses à Gasly

Kevin Magnussen et Pierre Gasly ont failli s'accrocher à Bakou. Au restart en fin de course, Gasly a voulu doubler son rival, qui l'a empêché de passer. Après l'arrivée, Magnussen a reçu une pénalité de 10 secondes pour l'incident.
Gasly a critiqué l'attitude du pilote Haas, en estimant qu'il est le pilote « le plus dangereux » qu'il a connu. Magnussen lui a présenté ses excuses pour cette manoeuvre.
« Je n’ai pas gêné Pierre volontairement et je lui ai présenté mes excuses plusieurs fois après l’incident, » a écrit le Danois sur Twitter.

Magnussen clarifie des propos tenus avant la course

Kevin Magnussen a aussi tenu à clarifier des propos tenus vendredis auprès de Reuters, et republiés par certains sites après la course. Il évoquait sa détermination au volant.
« Je n’aime pas les compromis, » déclarait Magnussen vendredi. « Je donnerai tout. Je mourrai dans la voiture. Je ne me retiendrai pas. Je suis prêt à mettre ma vie. Absolument. »
« Quand on met son casque et qu’on est en course, je pense que c’est la seule chose au monde. J’aime ma famille, et j’aime énormément de choses dans la vie, mais quand je suis dans la voiture, rien d’autre ne compte. Pour moi, quand je monte dans la voiture, la Formule 1 est la seule chose dans la vie. »
Magnussen estime qu'il est inapproprié de faire un lien entre ces déclarations et l'incident avec Gasly : « L’interview a été faite avant la course de Bakou et elle n’a pas de lien avec l’incident avec Pierre en course, » rappelle Magnussen.
Il insiste sur le fait que ses propos étaient imagés : « Je ne veux pas mourir dans une voiture de course. J’exprimais ma volonté de donner absolument tout mon possible pour réussir. Pour moi, le succès ne repose évidemment pas sur des accidents ou des pénalités, mais sur finir les courses à la meilleure position possible. »
« Je vis mon rêve d’enfant en roulant en Formule 1 et j’ai consacré ma vie à réaliser ce rêve, donc pour moi, il est naturel de donner absolument tout ce que j’ai, pour réussir en sport automobile, et le jour où je n’aurais plus cette volonté, j’arrêterai immédiatement la course. »