F1 - Haas craint les deux prochains circuits

Haas se méfie des virages lents d'Hockenheim et Budapest. La monoplace américaine manque de performances dans ce domaine.
Haas réalise une très bonne saison mais la VF-18 conserve une faiblesse, ses performances dans les virages lents. Hockenheim propose toute une portion assez lente, dans le Stadium, et Budapest est l'un des circuits avec les plus faibles de la saison. Ces deux pistes pourraient poser des problèmes à l'équipe américaine.
« Nous sommes un peu inquiets pour le secteur étroit de Hockenheim, parce qu'il est très lent, » reconnaît Günther Steiner, le patron de Haas. « Mais nous allons faire de notre mieux. »
« La voiture est plus rapide dans les virages rapides, c'est une certitude. Elle est même très performante dans les virages rapides. Nous avons eu des soucis sur les circuits lents. »
« Nous allons voir ce qui sera possible dans les réglages vendredi, pour compenser notre déficit dans la portion lente. Peut-être que nous trouverons des performances et que nous seront quand même dans le rythme. »
Cette faiblesse dans les virages lents est assumée : « C'est dû à notre spécification aérodynamique, » explique Steiner. « La plupart des circuits ne proposent pas de parties lentes, donc notre département aéro ne se concentre pas trop sur ça, mais plus sur les pistes où se déroulent la majorité des courses. »
Grosjean reste optimiste
Romain Grosjean se montre plus confiant. Haas a apporté des nouveautés aérodynamiques à Montréal et il sent des progrès dans les virages lents, même s'il y en a eu peu sur les circuits visités depuis cette course.
« En fait, nous avons été bons partout, sauf à Monaco, » souligne Grosjean. « Les dernières nouveautés nous ont permis de faire de vrais progrès. La voiture est plus performante dans les parties lentes aussi. »
« Je pense que nous avons un très bon équilibre dans les virages rapides. La voiture est vraiment constante, elle a de bons appuis. Dans les portions lentes, nous savons que nous pouvons encore un peu progresser. »
« En fait, je pense que cela pourrait bien se passer en Allemagne et en Hongrie. »