F1 - Grosjean regrettera Sepang

Sepang va accueillir la Formule 1 pour la dernière fois ce week-end. Le circuit a décidé de ne pas renouveler son contrat et Romain Grosjean regrette cette décision. Un de ses circuits préférés va disparaître du calendrier.
« J’ai toujours adoré la piste, » indique Grosjean. « Ca fait partie de mes circuits préférés depuis très longtemps. J’adore le tracé. »
« Je ne me souviens pas d’une course qui sort du lot, à part peut-être celle de (Fernando) Alonso quand il a gagné et qu’il ne tenait pas debout sur le podium parce qu’il était complètement déshydraté. En ce qui me concerne, j’adore la piste. »
Sepang offre plusieurs opportunités de dépassement : « Elles sont nombreuses. Il y a de longues lignes droites avec des vitesses de pointe élevées, puis de grosses zones de freinage. La dégradation des pneus est élevée. Les dépassements sont fun à Sepang. »

L'une des courses les plus dures physiquement

Sepang sera un défi physique pour les pilotes. L'humidité et la chaleur peuvent être difficiles à encaisser pour les pilotes, mais Romain Grosjean ne s'inquiète pas.
« Ca me va, » indique-t-il. « Singapour était dur, mais ce n’était pas trop dur. La Malaisie sera plus dure physiquement, mais nous aurons plus de refroidissement dans la voiture grâce aux lignes droites plus longues. Je ne suis pas inquiet. »
Les virages rapides de Sepang en font un circuit difficile : « Je pense que c’est l’une des courses les plus dures de l’année. Singapour est plus lente, avec de virages plus lents, alors que la Malaisie allie des vitesses élevées avec des charges élevées. C’est un superbe défi, une excellente piste, et quand on a une bonne voiture, c’est une expérience incroyable. »
Contrairement à Singapour, la course a lieu de jour, avec des températures plus élevées : « Il y a ça, et plus de virages rapides, » souligne Grosjean. « On a les forces G les plus fortes dans les virages rapides, et il faut se battre face à ça dans la voiture. »
Dans ces conditions, les pilotes doivent aussi garder leur calme : « C’est toujours très important, » estime Grosjean. « Evidemment, quand on souffre physique, c’est encore plus important de rester calme. C’est comme grimper une montagne avec quelqu’un qui essaie de vous parler ou votre téléphone qui sonne en permanence. On peut très vite en avoir marre, juste parce qu’on est fatigué. Il faut être prêt pour toutes les courses. »
La pluie peut aussi perturber la course : « Nous avons déjà eu ça quelques fois, quand la pluie est très forte sur une partie du circuit, on peut être en slicks, avec tout qui se passe bien, et que tout d’un coup c’est humide, » souligne Grosjean. « On sait que c’est un climat tropical et que ça peut arriver n’importe quel jour. Il faut juste prendre les pneus pluie et continuer. »

Singapour a été une bonne course

La pluie, Romain Grosjean l'a déjà connue à Singapour. Il a vécu une bonne course, avec la neuvième place. Il était en retrait pendant les essais mais l'averse a ouvert des opportunités pour Haas. La monoplace a été plus performante dans ces conditions et Grosjean a en plus choisi les bons pneus pour le départ, les intermédiaires. Il a gagné des places quand les pilotes en pneus pluie sont passés aux stands.
« Je pense que les conditions nous ont pas mal aidés, avec l’averse avant le départ, et le choix des intermédiaires pour le premier relais, » précise Grosjean. « C’était assez difficile dans les premiers tours, ça m’a vraiment rappelé les qualifications à Monza, mais j’ai pu traverser ça cette fois. »
« Nous sommes ensuite passés sur les slicks, peut-être un tour trop tard, mais de toute façon le timing n’était pas trop mauvais, et j’ai pu attaquer. »
« La voiture marchait assez bien en course, mieux qu’en qualifications. Puis j’ai été coincé derrière (Lance) Stroll et je n’ai vraiment pas pu le doubler. Les conditions, le bon choix de pneus, un bon arrêt au bon moment, ces éléments nous ont permis de prendre des points. »