F1 - Ocon serait « chez McDonald’s » sans Wolff

Esteban Ocon a eu un parcours éclair mais semé d'embuches. Ses parents ont vécu dans une caravane pour financer sa carrière et Toto Wolff a sauvé sa carrière.
Il y a un an, Esteban Ocon se préparait à devenir le plus jeune pilote français de l'histoire Formule 1 avec Manor. Aujourd’hui, Le Français est l’une des valeurs montantes de la F1. Il enchaîne les bonnes performances avec Force India et il est considéré comme un pilote d’avenir. Ce parcours n’a pourtant pas été simple. Quand Esteban Ocon a débuté en karting, son père, Laurent, a vendu son garage pour financer sa carrière.
« On avait besoin de tout l'argent possible pour payer mon engagement en course automobile, » se souvient le pilote Force India dans le JDD. « Du coup, on a vécu plusieurs années dans cette caravane. Pour moi, c'était fun, je profitais de la vie. Et ma vie, c'était le kart. »
Avec son père comme mécanicien, Esteban Ocon a connu le succès en karting. Gravity, le programme de jeunes pilotes de Gérard Lopez, également propriétaire de l’équipe Lotus à l’époque, a enrôlé Esteban Ocon. Avec cette filière, Ocon a décroché le titre dans le championnat d’Europe de F3 il y a trois ans, face à Max Verstappen. Mais alors que le Néerlandais rejoignait Toro Rosso en F1, la carrière d’Ocon subissait un coup d’arrêt avec la fin du programme de Gravity. Lotus n'a pas pu le conserver comme pilote de développement. Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport, a sauvé sa carrière.
« S'il ne m'avait pas aidé entre fin 2014 et début 2015, à l'heure actuelle, je serais probablement en train de faire cuire des burgers chez McDonalds, » estime Ocon.
Le Français a décroché le titre en GP3 en 2015. L’an dernier, il a débuté l’année en DTM, avant de rejoindre la F1 à Spa.
« Je sais d’où je viens »
Esteban Ocon ne doit sa place en F1 qu'à ses succès. Sa place comme jeune pilote chez Mercedes n'aurait pas été assurée sans ses performances en GP3.
« Sans mes succès en course, si les pièces du puzzle ne s’étaient pas assemblées, je serais probablement mécanicien aujourd’hui, ou j’aurais un autre travail normal, » explique Ocon sur le site officiel de la F1. « L’exemple de McDonald’s était juste une blague et ça a fait parler dans le monde entier, mais j’aurais préféré être mécanicien. »
« Donc oui : j’ai faim. Je sais d’où je viens et je connais tous les sacrifices que mes parents ont faits pour rendre ma carrière possible. »