F1 - Todt espère limiter le pouvoir de Ferrari

Jean Todt aimerait mettre fin au droit de veto de Ferrari sur les règlements, mais il ne souhaite pas remettre en cause l'avantage financier de la Scuderia.
Ferrari a une place à part en Formule 1, qui lui confère aussi
des pouvoirs spécifiques. La Scuderia dispose notamment d'un droit
de veto si la FIA veut lancer une nouvelle motorisation. Jean Todt,
Président de la fédération et ancien patron de Ferrari, a
déclaré au site officiel de la F1 qu'il n'est « pas en
faveur » de ce droit accordé à Ferrari, « parce que les
temps ont changé. »
Mise à jour : Ferrari va conserver sont droit de veto
Lorsque les précédents accord commerciaux, en vigueur jusqu'en
2021, ont été discutés, Jean Todt voulait déjà mettre fin à ce
droit de veto, mais les autres équipes l'ont accepté et il a donc
été maintenu.
L'autre avantage de Ferrari est financier. Liberty Media, détenteur
des droits commerciaux, reverse une grande partie de ses revenus
aux équipes, selon les résultats au championnat. Ferrari dispose
d'un statut particulier qui lui a permis de recevoir plus d'argent
que Mercedes ces dernières années, malgré des résultats moins bons.
Jean Todt ne veut pas remettre en question cet avantage.
« Pour moi, est-ce normal que Leonardo DiCaprio gagne plus
d'argent qu'un acteur de série ? » questionne Todt.
« Oui, c'est normal. C'est la vie. Plus on est bon, plus on
gagne d'argent. »
Liberty Media n'est pas du même avis. Le groupe américain aimerait
mettre fin aux avantages financiers de Ferrari. Force India et
Sauber avaient demandé à l'Union Européenne de se pencher sur la
répartition des revenus en F1. Les deux équipes ont retiré leur plainte, en échange d'une promesse
de Liberty Media de mettre en place un système plus équitable.
Todt espère que Ferrari restera
Le poids de Ferrari se voit dans les négociations autour de la
motorisation pour 2021. La Scuderia n'apprécie pas les propositions et elle menace de quitter le championnat. Jean Todt espère
que Ferrari ne mettra pas ses menaces à exécution.
« Ils pourraient partir, » indique Todt.
« Sincèrement, c'est leur choix. Ils sont libres. J'espère
vraiment qu'ils ne partiront pas, mais c'est toujours
possible. »
« On a vu de grands constructeurs partir, revenir. Mais le
choix leur appartient. »
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