F1 - Sebastian Vettel défend le halo

Sebastian Vettel défend la politique de la F1, que ce soit avec le halo ou les Grid Girls. Il évoque sa rivalité avec Lewis Hamilton et Fernando Alonso.
Jean Todt, le Président de la FIA, a reproché aux pilotes de
critiquer le halo alors qu'ils en sont les instigateurs. Sebastian Vettel fait partie
de ceux qui sont satisfaits d'avoir une protection
supplémentaire.
« Le halo n’est peut-être pas beau, mais la sécurité passe
avant, » explique le pilote Ferrari dans Sport Bild. « Si
une vie est sauvée par le halo, il aura prouvé son
utilité. »
- Comprendre 2018: Le halo
Les critiques contre le halo s’inscrivent dans une idée de plus en
plus évoquée, l’aseptisation de la F1. L’abandon des Grid Girls, remplacées par les Grid Kids, a été critiquée mais là aussi,
Vettel y voit du bon.
« Je peux très bien vivre avec des enfants devant nos
voitures, » souligne-t-il. « En football, ils le font
depuis des années, les joueurs arrivent (sur le terrain) avec des
enfants. C’est une bonne approche en Formule 1. »
Pour lui, la F1 reste fidèle à elle-même : « J’adore toujours
rouler à la limite dans les voitures les plus rapides au
monde, » souligne Vettel. « Et surtout dans une
Ferrari. »
Vettel est « fier » quand il bat Hamilton ou Alonso
Depuis le début de sa carrière, Sebastian Vettel a surtout
affronté Lewis Hamilton. Il n'a pas de rivalité avec l'Anglais hors
de la piste mais il a conscience de la valeur d'une victoire face à
lui, comme face à Fernando Alonso.
« C’est un rival sur la piste, pas dans la vie, » a
déclaré le quadruple champion du monde à Sport Bild. « Peu
importe qui on affronte. Mais quand on gagne après avoir battu
Lewis Hamilton ou Fernando Alonso, on en est fier, parce qu’on sait
que Lewis et Fernando sont à un niveau très élevé. »
Un cinquième titre avec Ferrari aurait un retentissement important
mais il ne veut pas y penser : « Je ne regarde pas si
loin, » assure Vettel. « Je pense que c’est très
important de rester calme et réfléchi. Si on rêve trop et qu’on
réfléchit toujours à comment obtenir un résultat directement, on
saute des étapes. Mais elles sont très importantes, et elles font
défaut quand on réalise qu’on n’est pas où on le voudrait. J’avance
étape par étape. »
Vettel a appris à gérer les critiques : « Je fais avec, »
précise-t-il. « Par exemple, Singapour : la soirée de
Singapour n’a pas été facile à digérer. Surtout parce que j’aurais
pu décrocher un bon résultat. C’était le plus dur à
avaler. » Dans cette course, Vettel s’est accroché avec
Kimi Räikkönen et Max Verstappen (vidéo). Il ne voit pas l’intérêt de revenir sur
l’incident : « Qu’est-ce qui n’allait pas ? Est-ce que
j’aurait pu faire mieux ? On peut se poser la question. Mais ce qui
est arrivé est arrivé. »


