F1 - Vettel critique aussi la décision

Sebastian Vettel estime que les commissaires de course ont envoyé un mauvais message avec la polémique du double drapeau jaune à Budapest.
Lewis Hamilton s'est étonné que Nico Rosberg conserve sa pole position après avoir réalisé le meilleur temps dans un secteur où il y avait un double drapeau jaune agité à Budapest. L'Anglais s'est inquiété des conséquences de cette décision. Le règlement précise qu'un pilote doit être prêt à s'arrêter dans cette situation.
Sebastian Vettel est de l'avis de Lewis Hamilton. Comme lui, il estime que les commissaires ont envoyé un mauvais message, en laissant un pilote garder un rythme élevé dans une zone avec un double drapeau jaune.
« Le pire avec ça, c'est que nous sommes un exemple, » a déclaré l'Allemand à Motorsport.com. « La semaine prochaine, il y aura une course de kart et il y aura un double drapeau jaune quelque part parce que quelqu'un sera sorti, les commissaires seront probablement sur la piste pour l'aider, et les jeunes se diront "Je n'ai pas besoin de beaucoup lever le pied" parce qu'en Formule 1 ça passe, c'est le sommet et c'est comme ça que nous devons nous comporter. C'est ce qui me gène là-dedans. »
Vettel aimerait une mesure claire
Le circuit est découpé en de plusieurs zones, plus nombreuses que les secteurs utilisés pour mesurer les temps. Il suffit de freiner dans les zones concernées pour éviter une pénalité mais Sebastian Vettel estime que Nico Rosberg ne l'a pas suffisamment fait.
« Avant, nous n'avions pas la technologie pour chronométrer les différentes zones de la piste, nous n'avions que le secteur 1, le secteur 2 et le secteur 3, » rappelle le pilote Ferrari.
« La règle, c'était qu'on ne pouvait pas améliorer dans un secteur avec un drapeau jaune. Un double drapeau jaune, si on regarde les règlements, ça signifie qu'il faut être prêt à s'arrêter. »
« On peut dire qu'en allant 2km/h ou 4km/h moins vite, ou si on freine un peu plus tôt et qu'on ne perd qu'un dixième et demi, je ne pense pas qu'on est prêt à s'arrêter. »
Daniel Ricciardo a déploré que les réunions sur le sujet n'aient pas permis de définir clairement ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas. Sebastian Vettel partage son opinion.
« Nous avons eu beaucoup de discussions qui n'étaient pas nécessaires, » estime-t-il. « Avant, c'était clair : on n'améliore pas sous drapeau jaune. Maintenant on peut et il faut débattre de ce qui est considéré comme lever le pied et de ce qui ne l'est pas. »