Q&R Hamilton, Alonso, Räikkönen

Publié le 18 octobre 2007 à 17:43
Mis à jour le 21 novembre 2020 à 00:35

- Lewis, Interlagos est encore une piste que vous allez découvrir. Comment vous y êtes vous préparé ?
Lewis Hamilton.- Je n'ai pas encore pu faire le tour du circuit à pied. Je vais le faire aujourd'hui. Je n'ai pas non plus fait de préparation particulière dans le simulateur à l’usine. Donc, j'ai hâte prendre la piste.
Pourquoi ne pas avoir fait de simulateur ?
Lewis Hamilton.- Si cela avait été vraiment nécessaire, je l'aurais fait… Et puis je connais un peu la piste quand même. La première fois où j'ai joué aux jeux vidéos de F1, j'avais choisi ce circuit. Donc je sais un peu où je mets les pieds.
- Comment vous êtes-vous remis de la désillusion de Shanghaï ?
Lewis Hamilton.- Comme d'habitude. Je suis rentré à la maison, et je suis resté avec ma famille et mes proches. Je me suis reposé, je me suis entraîné.
Cette erreur vous a-t-elle rendu plus nerveux ?
Lewis Hamilton.-Oui, bien sûr. Mais je pensais cela serait plus dur à avaler, or, ce n'est pas le cas. Je pense même que je suis plus fort aujourd'hui. On apprend de ses erreurs. Je suis donc confiant.
-Physiquement, Interlagos est une des pistes les plus difficiles. Etes-vous inquiet ?
Lewis Hamilton.- J'ai travaillé un peu plus sur mon cou, car ici, le circuit tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui est inhabituel. Normalement, on travaille plus sur la résistance du côté droit du cou. Donc j’ai travaillé le côté gauche.
- Comment avez-vous vécu la tension entre Alonso et vous cette saison ?
Lewis Hamilton.- Notre relation n'a pas évolué. Elle est aussi bonne qu'au début. Les médias ont essayé de créer un fossé entre nous, mais ils n'ont pas réussi. Nous continuer à faire notre travail.
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- Fernando, vous voilà pour la troisième fois consécutive ici au Brésil en lutte pour un championnat du monde...
Fernando Alonso.- Sauf que cette fois, je ne suis pas le leader. Les deux premières fois, j'étais l'homme à battre, aujourd'hui, je suis sans une situation où je dois rattraper quelqu'un. C'est évidemment plus difficile.
Cela va-t-il modifier la donne ?
Fernando Alonso.- Oui, quand vous menez, vous pouvez adopter une approche plus conservatrice. Vous gérez. Cette fois, je vais devoir attaquer et attendre aussi la combinaison des résultats de mes adversaires. Dans ce genre de course, il faut plus penser au championnat qu'au grand prix en lui-même. Je connais toutes les scénarii possibles pour dimanche. Je m'y suis préparé.
Pensez-vous qu'Interlagos vous porte chance ?
Fernando Alonso.- C'est en tout cas ici que j'ai remporté mes deux premiers titres. J'aime cet endroit, ce circuit. Je n'y ai que des bons souvenirs partout où je vais. A l'hôtel, dans le paddock, au circuit...
Comment résumeriez-vous votre relation avec Hamilton cette année ?
Fernando Alonso.- Il y a eu beaucoup de choses fausses dites à notre sujet. Nous n'avons jamais eu de problèmes l'un avec l'autre. On se bat en piste, mais en dehors, nous n'avons une bonne relation depuis le premier jour.
- La FIA envisage de poster un commissaire dans le garage McLaren pour s'assurer de l'équité de traitement entre vous et Hamilton. Est-ce utile ?
Fernando Alonso.- Non, je ne suis pas d'accord. Nous n'avons pas besoin de cela dans le garage. S'ils veulent le faire, qu'il le fasse, mais cela n'a aucun intérêt.
- Pourtant, en Chine, vous avez fait des allusions sur le comportement étrange de votre voiture en qualifications...
Fernando Alonso.- Oui, j'étais déçu de ne pas retrouver en Q3 le niveau de performance que j'ai eu en début de week-end. Mais j'ai réalisé que la pression des pneumatiques était trop haute. Cela peut arriver. Mais c'était une coïncidence et un manque de chance.
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- Kimi, vous êtes le moins bien placé au championnat, est-ce que cela vous retire un peu de pression ?
Kimi Räikkönen.- La pression, il y en a toujours. Je serai évidemment un peu nerveux comme lors de chaque course.
-Quelle sera votre approche ?
Kimi Räikkönen.- Je vais penser seulement à la course et non pas au championnat. Je dois d'abord gagner la course et ensuite attendre le résultat des autres.
Vous avez fini trois fois deuxième ici au Brésil. Vous devez faire mieux cette année.
Kimi Räikkönen.- Interlagos est une belle piste. C'est un challenge de piloter ici. Je n'ai connu que des courses difficiles sur ce tracé, donc il n'y a aucune raison que cela change.

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