Exclusif GP France, Val de France réagit

Après l'avis négatif de Jean-Louis Borloo, ministre de
l'écologie, sur la construction d'un circuit dans les Yvelines,
Bernard Laporte avait souhaité convoquer à la hâte une conférence
de presse, pour réaffirmer la motivation de l'état français à
récupérer le grand prix de France. Au milieu de cette conférence de
presse, hier à Paris, Bernard Laporte déclarait : «Val de France
n'a pas d'argent pour financer son projet.»
La réponse des hommes à la base du projet n'a pas tardé. En trois
étapes. Tout d'abord un communiqué de presse de François Pupponi,
le député maire socialiste de Sarcelles, ville concernée par le
site d'un futur circuit, est envoyé à l'AFP. «Bernard Laporte
affirme que notre projet "n'a pas d'argent." Bien au contraire,
nous avons présenté à de nombreuses reprises à certains membres du
gouvernement un montage financier et juridique réaliste, avec des
investisseurs prêts à s'engager. Je démens donc formellement l'idée
selon laquelle le projet de Sarcelles ne serait pas financièrement
viable.»
Ensuite, une lettre a été immédiatement envoyée à la Présidence de
la République, à Matignon, au Ministère des sports et à la
Fédération Française du Sport automobile, avec copie des
engagements d'investisseurs. Jean-Pierre Beltoise, ancien pilote de
formule 1 et parrain du projet, a contacté Sportauto.fr ce matin.
"Il y a deux gros investisseurs. Un grand groupe européen et une
société française. Notre dossier est financé et nous en avons
envoyé la preuve aux décideurs politiques. Notre projet est aussi
viable voir plus que Flins."
Enfin, un communiqué devrait être envoyé à la presse dans la
journée, réaffirmant les ambitions de Val de France pour
l'organisation d'un grand prix F1 à l'horizon 2011.


