Alonso revient sur son fantastique week-end
Le pilote espagnol, vainqueur hier, raconte son week-end en
détail et explique pourquoi la RenaultR23 a pu viser la plus haute
marche du podium ce week-end.
En se rendant à Budapest, Fernando savait que le week-end pouvait
être très productif. "D'abord, les caractéristiques de la piste
convenaient parfaitement aux qualités dynamiques de la R23B",
explique l'Espagnol, "Nous savions donc qu'une première ligne et un
podium étaient envisageables. De plus, le Hungaroring est une piste
que j'adore. C'est vrai : elle comporte beaucoup de virages et
permet donc aux pilotes de faire la différence."
Dès les essais de vendredi, Renault pointe le bout du museau. "La
séance privée de la matinée ne nous a pas fourni énormément
d'enseignements car la piste était très sale, mais nous avons pu
compenser ce léger problème. J'ai d'ailleurs réalisé le meilleur
temps des deux heures Heathrow.", explique Fernando, "J'ai ensuite
terminé les essais libres en 10ème position, mais j'ai connu un
problème moteur me privant de roulage. Je n'ai pas pu peaufiner mes
réglages comme je le voulais, et cela m'a légèrement pénalisé
durant la première séance de qualifications, que j'ai terminé en
sixième position."
L'équilibre de la R23B, alors, n'est pas encore optimal. "Nous
avons énormément travaillé et sommes parvenus à un meilleur
compromis. Certes, j'étais septième de l'ultime séance d'essais
libres, mais j'étais confiant pour la suite.", poursuit l'espagnol,
"J'avais raison : mon tour de qualifications, durant lequel je n'ai
commis aucune faute, a été très rapide. J'ai réalisé le meilleur
chrono provisoire
mais cinq pilotes devaient encore s'élancer
après moi. Un cauchemar ! Au final, j'ai conservé ma position et
cela a été un élément clé pour la course."
Dimanche, Fernando prend un excellent départ et conserve la tête
dans le premier virage. "Dès lors, je n'avais qu'une priorité :
attaquer.", sourit l'Espagnol, "Pendant dix tours, j'ai tout donné
au point de m'inquiéter en ne voyant personne dans mes
rétroviseurs. L'équipe m'a alors appris que j'avais plus de quinze
secondes d'avance sur le deuxième. C'était une excellente nouvelle
! J'ai pu gérer ce matelas comme je l'entendais sans vraiment
forcer."
Au final, Alonso passe la ligne en vainqueur et remercie l'équipe
par radio. " Paul, mon ingénieur, ma répondu que je n'avais pas été
mal non plus ", sourit l'Espagnol, "J'espère que cette victoire est
la première d'une longue série avec Renault. Je me sens comme en
famille dans cette équipe, et je tiens à en remercier tous les
membres."
D'aprés RenaultF1,


