F1 - Engavest dément les propos de Fernandes

Engavest SA, qui a racheté Caterham, assure avoir rempli toutes ses obligations lors de la vente, et critique à nouveau Tony Fernandes, l'ancien propriétaire.
Les portes de l'usine de l'équipe Caterham ont été fermés et Caterham Sports Limited, en
charge de concevoir les monoplaces, est en redressement judiciaire.
Engavest, qui a racheté l'équipe cet été, reproche à Tony
Fernandes, l'ancien propriétaire, de ne pas avoir transféré les actions. Ce dernier a répondu
qu'il ne l'a pas fait parce qu'Engavest n'a pas rempli son engagement de payer les créanciers, ce
qu'Engavest dément.
« Engavest SA réfute fermement les allégations de Tony
Fernandes, » indique le communiqué d'Engavest. « Chaque
condition concernant l'accord de vente dont Engavest était
responsable a été remplie. Seul le vendeur, dont M. Fernandes, n'a
pas rempli ses obligations. »
Engavest reste très flou
Engavest n'a pas précisé si cette obligation de payer les
créanciers faisaient bien partie de l'accord, ou s'ils ont été
payés, ce qui rend la nature du démenti imprécise. Caterham Sports
Limited ayant été placé en redressement judiciaire, des dettes
existent et Engavest doit probablement supposer que l'accord
d'achat ne prévoyait pas la clause évoquée par Tony Fernandes.
L'entreprise a également démenti avoir nommé Constantin Cojocar,
que Graham Macdonald, le PDG de Caterham Group, qualifiait d'homme
d'entretien, au poste de directeur.
Le projecteur pointé sur des détails
Dans son communiqué, Engavest s'attarde également sur un détail,
une phrase présente dans un communiqué de Caterham datant du 3
octobre, en pointant des erreurs.
« Caterham Group souhaite clarifier que, suite à la vente de
l'affaire en F1 en juillet, il n'a aucun lien avec Caterham F1
Team, » indiquait ce communiqué de Caterham.
Pour Engavest, il y a deux erreurs: « la date était le 29
juin, » souligne l'entreprise, et « ayant échoué à
transmettre les parts, Caterham Group et M. Fernandes possédaient
Caterham F1 au moment du communiqué, comme aujourd'hui. »


