Aston Martin envisage le downsizing

Le PDG d’Aston Martin avoue que l’installation de plus petites motorisations dans ses modèles était envisageable, à condition que le prestige n’en souffre pas.
Dans une interview accordée à autocar.co.uk, le président d’Aston Martin, Ulrich Bez, a admis l’hypothèse d’un "downsizing" au sein de la gamme moteur d’Aston Martin. Après avoir réduit de 25% les émissions de CO2 des V8 et V12 Aston Martin sur les six dernières années, le Dr Bez estime que "le travail n’est pas terminé". Pour lui, l’aboutissement aux émissions de CO2 les plus basses possibles pourrait passer par une division du nombre de cylindres par deux. "Quatre, ou même trois cylindres sont envisageables. Si les six cylindres sont dans l'air du temps, alors il faudra y regarder de plus près".
Une faute ? Elle est avouée.
Inévitablement se pose la question de la sportivité. Motoriste en V10 et V12 (sur ses coupés, cabriolets et berlines), Aston Martin représente dans l’imaginaire collectif le sport automobile à l’anglaise. "Tomber" à quatre cylindres dans une future DBS risquerait de changer le regard sur la marque de Gaydon, pire encore, de faire fuir la clientèle. "Il ne sera jamais porté atteinte à l’exclusivité d’Aston Martin, nous devons rester spécial" rassure Ulrich Bez. Même avec une Rapide poussée par un 2.0 L Turbo essence ?
Un pas a déjà été fait
Cela dit, un pas vers cette démarche de "downsizing" a déjà été fait en s’associant avec Toyota. Aston Martin commercialise la Cygnet depuis 2011, une Toyota iQ rebadgée dotée d’un quatre cylindres 1.3 L de 98 ch émettant 120 g/km de CO2, bien loin du V12 5.9 L de 517 ch réglé à 388 g/km.
Illustration: Aston Martin V8 Vantage S Roadster (2011).
Retrouvez l'actualité Aston Martin sur ce lien et notre vidéo exclusive sur l'Aston Martin Vanquish 2012.
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