WRC Trois questions à Carlos Sainz
Cette année, le rôle de "doyen" vous échoit ? Comment le prenez-vous ?
Bien ! D'abord, je n'y peux rien et ensuite, ça ne change pas grand-chose ! Le break de l'intersaison a été court, mais superbe. Mes batteries personnelles sont complètement rechargées, j'ai hâte d'être au départ du Monte Carlo. Doyen par la force des choses, je serai heureux si les résultats sont là, et s'ils sont bons
Vous dites que le Monte-Carlo est un rallye que l'on aime ou que l'on déteste. Qu'en est-il pour vous ?
Je me range dans la catégorie des amoureux de cette épreuve. Le Monte Carlo est un de mes rallyes préférés. Il fait partie des épreuves que je rêvais de gagner lorsque j'ai débuté. Il faut apporter un soin minutieux à sa préparation. Pendant la course, il faut être tout aussi attentif au choix du bon set-up. Il y a un côté stratégique, avec le choix des pneus. De plus ce rallye est vraiment celui qui nécessite un très bon travail de toute l'équipe, météo, ouvreurs, etc. Tous ces aspects cadrent bien avec ma conception du rallye. Bien sûr, pour le pilote, c'est un rallye difficile, stressant. Il l'était beaucoup plus auparavant, lorsque le parcours très étendu multipliait les problèmes et que la fatigue s'ajoutait au reste. Pour moi, la version actuelle est un Monte Carlo "light". Ce qui ne signifie pas facile : la bagarre sera là
L'an dernier, vous avez ajouté un onzième podium à votre palmarès sur cette épreuve. Quel objectif vous fixez-vous cette année ?
Le même que d'habitude. Mon objectif est de gagner !