Schumi n'aurait pas pu rouler pour McLaren

Publié le 24 novembre 2006 à 20:50

L'interviex de Michael Schumacher dans le Suddeutsche Zeitung est décidement très riche d'enseignements... L'allemand y confirme qu'il a eu des contacts avec McLaren-Mercedes (Ron Dennis avait déjà parlé d'une discussion qui avait eu lieu en l'an 2000), mais que cela n'a pas avouti pour une raison simple: Il ne partage pas la même vision de la course que Dennis.
"En fait, j'ai eu quelques discussions et rencontres avec McLaren-Mercedes, par exemple à Monaco en 1995," révèle Schumi dans cette fameuse interview. ""Mais j'ai remarqué que nous n'étions pas fait l'un pour l'autre."
Quel élément a empêché cette alliance rêvée par l'Allemagne, puisqu'il aurait rejoint Mercedes, qui l'a fait rouler en endurance ? "McLaren, ou pour être honnête, le patron de McLaren, Ron Dennis," lâche Schumacher. "Avec Mercedes tout s'est bien passé et nous aurions sûrement trouvé un accord. Ron Dennis a une vision différente de la façon dont la F1 fonctionne."
On pourrait donc penser que c'est le statut du pilote au sein de l'équipe qui fait diverger les deux hommes... Schumacher a toujours été considéré comme le premier pilote chez Ferrari, mais il affirme qu'il n'imposait pas un tel traitement: "Je n'ai jamais demandé ça, ni contractuellement ni verbalement, dans toute ma carrière," affirme le septuple champion du monde.
"Je pense qu'au début de la saison les deux pilotes reçoivent le même matériel et un égard équitable," conclut-il. "Mais dès qu'il devient clair qu'un pilote est plus rapide que l'autre, alors l'équipe doit le supporter."
McLaren, au contraire, a toujours refusé d'imposer des consignes... Et Eddie Irvine puis Rubens Barrichello ont été qualifiés de "porteurs d'eau" de Schumacher chez Ferrari, ce qui montre bien le contraste !

Nos marques populaires Voir tout

Sport Auto