Petrov veut se relancer en Turquie
Vitaly, vous avez connu un weekend éprouvant à Monaco.
Qu’avez-vous appris ?
Le week-end de Monaco a vraiment été difficile pour moi. Même en
14ème position sur la grille de départ, notre objectif était
d’entrer dans les points, mais nous n’avons pas pu tirer profit de
la course dimanche et c’est une chose que mes ingénieurs et moi
avons analysé. J’avais espéré mieux, mais cela montre une fois de
plus à quel point la Formule 1 est difficile : il faut être au top
dans tous les domaines, tout le temps, afin d’obtenir de bons
résultats.
Istanbul Park est généralement un circuit apprécié des pilotes.
Est-ce le cas pour vous également ?
Oui, c’est un endroit que j’apprécie. On peut dépasser, le circuit
est large et j’aime les différents types de virages proposés – pas
juste le virage huit mais tout le tour. Pour être honnête, en GP2
le virage huit n’était pas si difficile que cela mais il va falloir
que je le réapprenne au volant d’une F1. Comme pour toutes les
courses, mon objectif sera de faire mon maximum et je me réjouis de
courir sur un circuit que je connais bien.
Un week-end parfait en Turquie sera important…
Comme je l’ai dit, il faut être au top dans tous les domaines en
Formule 1, tout au long du week-end, si on veut obtenir un bon
résultat. Cela veut dire se donner à fond. A Monaco, les écarts
étaient très proches et j’attaquais à la limite pour trouver
quelques dixièmes de seconde lorsque j’ai eu l’accident en
qualifications. Pour la Turquie, je vais encore tout donner et
faire de mon mieux, mais l’objectif sera de mettre toutes les
pièces dans le bon ordre et d’avoir un week-end serein.
Quelles sont vos attentes pour ce week-end de course ?
C’est difficile à dire. Je pense que nous devons attendre jusqu’aux
essais libres de vendredi pour juger la performance de la voiture.
Pour la séance de qualifications, l’objectif sera d’au moins
d’entrer dans le top 10 et ensuite nous verrons ce qui se passera
le dimanche…
Communiqué de presse Renault F1 Team.


