Les pilotes défendent Bourdais
Les pilotes se montrent très critiques sur les pénalités
attribuées depuis quelques courses. La majorité d'entre eux demande
que le système des commissaires de course soit changé.
Actuelement, ils sont trois et ils changent sur chaque épreuve.
Jusqu'à l'an dernier, Tony-Scott Andrews était un commissaire
permanent mais il a quitté son poste. Cette année, Alan Donnelly,
un représentant de Max Mosley, conseille les commissaires. Charlie
Whiting, le directeur de course, n'a aucun rôle sur les décisions
et il ne les approuve pas toujours.
La pénalité qui a été la plus critiquée est celle reçue par
Sébastien Bourdais à Fuji. Le Français était à l'intérieur du
premier virage après être sorti des stands et il s'est accroché
avec Felipe Massa, qui a pris le virage normalement.
"Je n'ai aucune idée de la façon dont les commissaires ont pris
certaines décisions pendant la course au Japon," lâche David
Coulthard dans sa chronique sur le site de ITV. "La pénalité qui
m'a particulièrement choqué a été celle de Sébastien Bourdais."
"Je considère son accrochage avec Felipe Massa comme un incident de
course banal. Sébastien avait le droit d'être là, le droit de
défendre sa position."
"Je pense que nous avons besoin de plus de transparence dans
certaines décisions, plus d'explications sur les raisons de ces
pénalités."
Interrogé par le site web de Autosport, Mark Webber a également
pris la défense de Bourdais: "C'est un vrai choc pour tout le
monde. Nous sommes sur une piste de course, dans le premier virage.
La trajectoire est différente, ce qui rend la vitesse si
différente."
"Bourdais a pris le virage de la meilleure façon possible vu la
trajectoire compromise qu'il devait prendre: comme à Singapour,
c'est serré à l'intérieur, et c'est également le cas à Melbourne.
Vous serrez à la corde et ceux qui sont sur une trajectoire plus
haute doivent avoir une trajectoire et une vitesse différente."
Sur le même site internet, Nick Heidfeld a jugé cette sanction
"incompréhensible".


