Hamilton ravi, Alonso un peu moins
Résultat contrasté pour McLaren: après le doublé de la Malaisie, l'équipe anglaise doit se contenter d'une deuxième et d'une cinquième place. Mais la MP4/22 était proche du rythme de Ferrari, alors que ce n'était pas le cas en Australie, et qu'en Malaisie, le départ a conditionné le reste de la course.
Lewis Hamilton a en tous cas confirmé les espoirs placés en lui. A nouveau deuxième, l'anglais est le tout premier pilote de l'histoire qui signe trois podiums pour ses trois premières courses. Cerise sur le gâteau, il est leader du championnat, à égalité avec Alonso et Raikkonen...
"Je suis très heureux du résultat d'aujourd'hui," se réjouit Hamilton. "Finir trois fois sur le podium en trois course est fantastique. Nous avons vraiment réduit l'écart avec Ferrari et je sais que tout le monde va continuer à tout faire pour progresser encore plus pour le Grand Prix d'Espagne."
"J'ai pu rester au contact de Felipe dans le premier relais mais j'ai vraiment eu du mal avec l'équilibre de la voiture dans le second. J'avais beaucoup de sous-virage et je ne pouvais pas freiner aussi tard que je le voulais. Mais après le deuxième arrêt, en pneus durs, j'ai pu attaquer à nouveau. J'ai vraiment aimé la course aujourd'hui et avec quelques tours de plus, j'aurais pu affronter Felipe pour la tête."
Fernando Alonso n'a pas été dans le coup ce week-end. Dominé lors de toute les séances par Lewis Hamilton, il n'a pu faire mieux que cinquième aujourd'hui, se faisant même doubler par Nick Heidfeld. Un des rares week-end où le champion du monde n'a pas été au niveau espéré.
"D'un côté je suis content parce que nous repartons avec quatre points et je mène toujours le championnat, et c'est ce qui compte," explique l'espagnol. "Ce n'était pas une grande course pour moi mais ça peut arriver. Je n'avais pas un bon rythme et je manquais d'adhérence donc je ne pouvais pas piloter la voiture comme je le souhaitais."
"On commence toujours une course en pensant qu'on peut la gagner mais après six ou sept tours je savais que ce serait difficile. Je ne pouvais pas lutter avec les Ferrari et Lewis, et au final il faut se contenter de la sixième place. J'étais proche de Heidfeld vers la fin mais il n'y avait rien à faire. Maintenant, nous allons tous travailler pour faire progresser la voiture avant mon Grand Prix à domicile, à Barcelone."