Fernando Alonso revient sur son Grand Prix

Publié le 7 avril 2004 à 14:09

Aprés le troisième Grand Prix de la saison, Fernando Alonso a marqué 11 points. Mais les deux dernières courses ont été décevantes pour l'esmagnol. Sans ses erreurs en qualifications, il aurait pû viser de bien meilleurs résultats. Il revient sur sa course de dimanche, à Bahreïn.
"Ce week-end a marqué ma première visite au Moyen Orient et, dès mon arrivée, j'ai été convaincu que le Grand Prix serait un événement spécial," explique l'espagnol sur le site de son équipe. "Nous avons reconnu le circuit mercredi et nous nous sommes faits une première idée de sa configuration. Pour moi, Sakhir n'avait de terriblement excitant du point de vue pilotage mais, malgré cela, le circuit allait rester un défi particulier."
"Jeudi, nous avons réalisé quelques opérations promotionnelles pour l'équipe et nos partenaires. Ensuite, avec Jarno et Franck, nous sommes allés au marché local puis dans le désert. Cela ressemblait à quelques endroits d'Espagne, mais nous n'avons généralement pas l'occasion de faire de tourisme dans les pays que nous visitons. L'expérience s'est donc révélée intéressante."
"Aucun problème à signaler le vendredi. Pour les pilotes, apprendre un nouveau circuit est plutôt amusant. J'aime essayer de trouver la meilleure trajectoire possible, d'apprivoiser la piste. Nous n'avons pas beaucoup travaillé sur le set-up, mais c'était un choix délibéré. L'adhérence évoluait sans cesse et trop de changements de réglages n'auraient pu que nous embrouiller. Le samedi matin allait être réellement important : il nous restait alors beaucoup de travail et ma place au soir de vendredi, 9ème, ne me préoccupait pas du tout."
mg707
Et c'est ce que l'espagnol a fait dimanche, aprés une course très mouvementée: "Lorsque je suis arrivé sur la piste, dimanche, il pleuvait et le vent s'était levé," ajoute-t-il. "Nous savions que les averses allaient s'éloigner, mais le sable sur le circuit était source d'inquiétude. J'ai également eu une petite surprise dans le garage juste avant ma mise en grille. Quelqu'un m'a tapé sur le casque, ce qui est plutôt inhabituel : c'était le Roi d'Espagne, Juan Carlos, qui me souhaitait bonne chance. Cela n'arrive pas tous les jours ! Au départ de la course, j'ai eu un peu de mal : une Jaguar m'a presque envoyé dans le mur. J'ai ensuite percuté Klien dans le virage 8 lorsqu'il m'a coupé la route. Cela a arraché mon aileron avant et l'un de mes déflecteurs latéraux antérieurs. Il m'a fallu m'arrêter pour réparer et, à la fin du deuxième tour, j'avais déjà une minute de retard sur le leader. J'allais terminer la course avec exactement la même marge."
"La course s'est résumée à une attaque maximale pendant 56 tours, avec deux ravitaillements pour respirer un peu. L'équilibre de la voiture était parfait, et j'ai pu donner 100% tout au long du Grand Prix. Quelques pilotes m'ont fait des misères : Mark Webber, par exemple, qui s'est excusé après la course. Moi, je devais avant tout pousser tant que possible afin de gagner des places. Mon seul problème ? Lorsque je suis revenu sur Sato, dans mon dernier relais, je n'avais pas assez de vitesse pour le dépasser. Je suis resté derrière et j'ai fini 6ème. Cela dit, j'ai marqué trois points à l'arrivée et c'est un bon résultat… surtout en considérant ma position sur la grille. Renault est deuxième au championnat, ce qui est fantastique. Les essais de Barcelone se sont montrés positifs jusqu'à présent. J'ai réalisé le meilleur tour de la journée hier. Pour le moment, nous sommes optimistes en vue du Grand Prix de Saint Marin. Tout ce que je souhaite… c'est pouvoir m'élancer d'un petit peu plus haut sur la grille…"

Nos marques populaires Voir tout

Sport Auto