F1 - Webber veut travailler sur ses départs

Mark Webber cherche la cause de ses problèmes sur les départs des courses. L'Australien a perdu plus de vingt places au total cette saison.
Pour la sixième fois consécutive, Mark Weber a perdu des places
au départ à Singapour. L'Australien reconnaît que c'est un
problème.
« Ça aurait été bien de faire un doublé pour Red Bull mais
j'ai eu un nouveau départ patraque, ce qui devient une sorte
d'habitude, » déplore Webber dans sa chronique sur le site de
la BBC.
« Il faut que je travaille sur cet aspect de ma course parce
que c'est plus dur de se battre si on perdu des places au premier
tour. »
« Le départ de Seb n'a pas été brillant non plus, Jenson s'est
rapproché de lui, mais il y a peu de place avant le premier virage
à Singapour et il lui a résisté. Si ça avait été la Malaisie ou
Barcelone, ça aurait été différent. »
Webber a perdu énormément de places
En comptant les places gagnées ou perdues au départ cette
saison, Mark Webber a un déficit spectaculaire de -22. Le chiffre
tombe à -32 si on compte le début de course au Canada, où il a
perdu des places après avoir été percuté par Lewis Hamilton. Il est
parti trois fois en pole cette année mais il n'a jamais mené au
premier virage.
« Au Grand Prix de Belgique, mon mauvais départ n'était pas de
ma faute, » souligne Webber. « Mais dimanche, il y a
quelques mètres que j'aurais pu faire mieux. »
« Les règlements sont assez durs pour les ingénieurs pour
faire de bons départs parce que le launch control et les autres
aides électroniques pour limiter le patinage ne sont pas
autorisés. »
Les pneus sont difficiles à gérer
Le rôle du pilote est très important lors du départ, avec une
série de procédures à effectuer, notamment au niveau de
l'embrayage. D'autres facteurs sont à prendre en compte, comme les
pneus.
« Cette année, nous avons vu plus de changements dans les
départs depuis des années, ce qui est purement dû aux nouveaux
pneus de Pirelli et à leurs performances en quittant la
ligne, » explique Webber.
« C'est dur de gérer l'adhérence dès le départ mais si vous le
faites bien, comme Fernando Alonso à Monza, ça fait une grosse
différence. »
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