Daniel Ricciardo : que devient "Honey Badger" après la F1 ?
Sacrifié sur l'autel des performances par la galaxie Red Bull au cours de la saison 2024, Daniel Ricciardo a quelque peu disparu des radars de la Formule 1. Que devient le populaire "Honey Badger" ?
Au sortir d'une carrière en F1 bien remplie entre 2011 et 2024, Daniel Ricciardo jouit aujourd'hui d'une sorte de pré-retraite. Agé de 36 ans, le souriant Australien donne enfin quelques nouvelles.
On a retrouvé Daniel Ricciardo !
L’ex-pilote Red Bull, qui a quitté la grille F1 par la petite porte
après le Grand Prix de Singapour 2024, n'a pas
connu une fin de parcours tranquille au sommet du sport auto. Après
ses bonnes performances avec Renault, son passage
chez McLaren s'était soldé par des résultats
en-deçà des attentes.
Ayant trouvé refuge chez Red Bull en tant que pilote de réserve, il
avait été rappelé en cours de saison 2023 pour remplacer
Nyck de Vries chez AlphaTauri. Un retour loin d'être
couronné de succès jusqu'à une conclusion précoce dans la nuit de
Marina Bay.
Depuis lors, à quoi s'occupe l'ancien vainqueur de
Grand Prix ? Le site
officiel de la Formule 1 lui a mis la main dessus au détour d'une
épreuve de la Daniel Ricciardo Series, une
compétition de Karting dédiée aux jeunes talents,
sur le circuit de Buckmore Park, au
Royaume-Uni.
"Tout va bien, je profite d’un rythme plus calme",
confiait Ricciardo. "Parler de retraite à 35 ans, c’est un peu
étrange, mais disons que je prends du recul par rapport au monde
dans lequel je vivais. Et c’est très agréable.
C’est génial de revoir des enfants au volant de karts, ça me
ramène à mes débuts, à ce qui m’a donné envie de courir",
poursuit-il. "J’ai vu des groupes de gamins qui rigolaient
ensemble, qui partageaient une vraie complicité. Certaines de ces
amitiés dureront toute la vie. Mon meilleur pote aujourd’hui, c’est
un gars avec qui j’ai fait du Karting."
Ricciardo : "Le Karting m’a aidé à me construire"
"Maintenant que je suis un peu sorti du tourbillon, c’est
plus facile de me souvenir de ce que c’était au début de ma
carrière", ajoute-t-il. "On a tous eu des idoles. J’aurais
été super nerveux en rencontrant un pilote que j’admirais. Alors,
je comprends l’émotion que ça peut provoquer chez les
jeunes.
Si je peux juste transmettre un peu d’énergie ou de motivation
à quelques enfants, c’est déjà énorme. Quand j’avais huit ou neuf
ans, ça aurait eu un impact immense pour moi."
Interrogé sur le conseil qu’il aurait aimé recevoir à l’époque,
l'Australien n'hésite guère : "Amuse-toi. C’est ce qu’on me
disait, et c’est ce que je retiens. Ce n’était pas : 'Fais ça pour
être célèbre' ou 'Tu vas gagner de l’argent'. C’était juste : 'Va
t’éclater'.
On est tous un peu timides à cet âge-là. Le Karting m’a aidé à me
construire. Et pour être honnête, parfois, le plus important
n’était même pas la course. C’était juste de passer du temps avec
mes amis. On faisait de la trottinette, on jouait, et mon père
devait me courir après : 'Le kart est sur la grille, mets ton
casque !", conclut-il.



