Daniel Ricciardo : que devient "Honey Badger" après la F1 ?

Publié le 4 juillet 2025 à 12:30
Daniel Ricciardo : que devient "Honey Badger" après la F1 ?

Sacrifié sur l'autel des performances par la galaxie Red Bull au cours de la saison 2024, Daniel Ricciardo a quelque peu disparu des radars de la Formule 1. Que devient le populaire "Honey Badger" ?

Au sortir d'une carrière en F1 bien remplie entre 2011 et 2024, Daniel Ricciardo jouit aujourd'hui d'une sorte de pré-retraite. Agé de 36 ans, le souriant Australien donne enfin quelques nouvelles.

On a retrouvé Daniel Ricciardo !

L’ex-pilote Red Bull, qui a quitté la grille F1 par la petite porte après le Grand Prix de Singapour 2024, n'a pas connu une fin de parcours tranquille au sommet du sport auto. Après ses bonnes performances avec Renault, son passage chez McLaren s'était soldé par des résultats en-deçà des attentes.
Ayant trouvé refuge chez Red Bull en tant que pilote de réserve, il avait été rappelé en cours de saison 2023 pour remplacer Nyck de Vries chez AlphaTauri. Un retour loin d'être couronné de succès jusqu'à une conclusion précoce dans la nuit de Marina Bay.
Depuis lors, à quoi s'occupe l'ancien vainqueur de Grand Prix ? Le site officiel de la Formule 1 lui a mis la main dessus au détour d'une épreuve de la Daniel Ricciardo Series, une compétition de Karting dédiée aux jeunes talents, sur le circuit de Buckmore Park, au Royaume-Uni.
"Tout va bien, je profite d’un rythme plus calme", confiait Ricciardo. "Parler de retraite à 35 ans, c’est un peu étrange, mais disons que je prends du recul par rapport au monde dans lequel je vivais. Et c’est très agréable.
C’est génial de revoir des enfants au volant de karts, ça me ramène à mes débuts, à ce qui m’a donné envie de courir", poursuit-il. "J’ai vu des groupes de gamins qui rigolaient ensemble, qui partageaient une vraie complicité. Certaines de ces amitiés dureront toute la vie. Mon meilleur pote aujourd’hui, c’est un gars avec qui j’ai fait du Karting."

Ricciardo : "Le Karting m’a aidé à me construire"

"Maintenant que je suis un peu sorti du tourbillon, c’est plus facile de me souvenir de ce que c’était au début de ma carrière", ajoute-t-il. "On a tous eu des idoles. J’aurais été super nerveux en rencontrant un pilote que j’admirais. Alors, je comprends l’émotion que ça peut provoquer chez les jeunes.
Si je peux juste transmettre un peu d’énergie ou de motivation à quelques enfants, c’est déjà énorme. Quand j’avais huit ou neuf ans, ça aurait eu un impact immense pour moi."
Interrogé sur le conseil qu’il aurait aimé recevoir à l’époque, l'Australien n'hésite guère : "Amuse-toi. C’est ce qu’on me disait, et c’est ce que je retiens. Ce n’était pas : 'Fais ça pour être célèbre' ou 'Tu vas gagner de l’argent'. C’était juste : 'Va t’éclater'.
On est tous un peu timides à cet âge-là. Le Karting m’a aidé à me construire. Et pour être honnête, parfois, le plus important n’était même pas la course. C’était juste de passer du temps avec mes amis. On faisait de la trottinette, on jouait, et mon père devait me courir après : 'Le kart est sur la grille, mets ton casque !", conclut-il.

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À propos de l’auteur
Guillaume Alvarez
Guillaume Alvarez
Rédacteur-Editeur pour Sport Auto, l'Auto-Journal et F1i. Je partage mon temps entre l'écriture, le reportage et les circuits, la plume et le micro portés par la passion de l'automobile et de la compétition, du Karting à la Formule 1, en noir et blanc comme en couleurs.
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