Briatore explique la méforme de Renault
Renault n'est clairement plus la même équipe cette année. Les
champions du monde 2005 et 2006 souffrent en ce début de saison, et
les explications sont nombreuses, avec le passage aux pneus
Bridgestone et le départ de Fernando Alonso en tête.
Mais pour Flavio Briatore, d'autres facteurs expliquent cette
baisse de régime. Renault paie sa difficile campagne 2006, et il y
a tout simplement des cycles. La hiérarchie évolue en permanence:
"On a souvent vu ça en Formule 1," explique l'italien dans
AutoSprint.
"Regardez Ferrari, Williams, McLaren. C'est un cycle normal qui
existe dans ce sport. C'est tellement compétitif que la plus petite
différente (deux dixièmes par ci, un dixième par là), fait que vous
pouvez au bien finir à un ou deux tours derrière le leader que
trois dixièmes derrière lui. Et c'est la différence entre le
quatrième et le neuvième."
Mais il n'y a pas que la compétition et les très faibles écarts qui
peuvent expliquer la méforme de l'équipe française. Flavio Briatore
pense en effet que Renault paie les efforts effectués en 2006.
L'écurie d'Enstone n'est pas aussi puissante que Ferrari et
McLaren, et il est assez difficile d'affronter certaines
difficultés dans ces conditions.
Renault a également était freiné dans son développement: "Le
problème est que l'an dernier, nous avons eu un championnat à
handicaps. Nous avons eu des obstacles sur notre route," affirme
Briatore, faisant référence aux pénalités reçues par Alonso en
Hongrie et en Italie, et à l'affaire du mass damper.
"Si ça ne s'était pas passé de cette façon, notre position serait
différente aujourd'hui, parce que le développement de la voiture
aurait pu s'effectuer de la façon dont McLaren et les autres l'ont
fait. Malheureusement, quand vous devez courir avec des handicaps,
vous vous retrouver un peu en retard."
Pendant que Renault développait sa R26, jusqu'à la dernière course,
McLaren préparait la saison 2007... Aujourd'hui, l'équipe anglaise
mène le championnat, et Renault n'est que quatrième.


